La revue de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image

Ressources

Un texte très court pour introduire et expliquer ce que sont les ressources

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Mémoire

La part intangible : Narrer par la couleur dans l’album de bande dessinée : une approche contemporaine par le métier de coloriste.

Ce mémoire met en lumière lʼimpact et la plus value des couleurs sur la narration dans un album de bande dessinée à travers le travail de coloristes contemporains, artistes détachés du trait. Grâce à un bref historique du métier, des entretiens et des analyses de planches, le texte révèle lʼapproche chromatique et les desseins de chaque coloriste puis souligne le retentissement de leurs interventions sur la perception du récit par le lecteur. Dans un deuxième temps, le statut et la perception du métier de coloriste sont interrogés au regard du conflit académique entre le dessin et le coloris puis par le biais dʼenquêtes auprès des maisons dʼéditions et de dessinateurs.

Mémoire

Un état des lieux de la bande dessinée de science-fiction écrite par des femmes en France

Mémoire de recherche visant à référencer les femmes créatrices de bande dessinée de science-fiction en France et en francophonie.

Mémoire

Critiquer la ville d’aujourd’hui à travers la ville de demain - la représentation dystopique de la ville de Paris dans la bande-dessinée contemporaine

Etude de 3 cas de BD dystopique se déroulant dans le Paris du futur. Par quoi les auteurs représentent-ils Paris dans un Paris détruit et pourquoi ? Qu’est-ce que ces représentations peuvent révéler en terme de perception de l’urbanisme et dans quelle mesure sont-elles transposables aux perceptions réelles ?

Le dictionnaire de la BD

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Dictionnaire
20 mai 2019

feuilleton

On connaît l’origine du roman-feuilleton, c’est-à-dire de l’œuvre littéraire publiée par livraisons dans la presse quotidienne. La formule en a été inventée simultanément par Emile de Girardin et Dutacq, directeurs respectifs de deux journaux nés le même jour (1er juillet 1836) : La Presse et Le Siècle, qui allaient se livrer une concurrence acharnée. Des auteurs populaires comme Soulié, Sue, Féval, Ponson du Terrail publièrent leurs œuvres en feuilleton, mais Sand ou Flaubert firent de même. Balzac publia quelque vingt romans en fragments dans les quotidiens. Dumas découpa son Comte de Monte Cristo en cent-trente-neuf livraisons. Les séries prolongeront, en librairie, cette logique de la fidélisation. À la suite des Trois Mousquetaires viendront Le Vicomte de Bragelonne puis Vingt ans après. D’autres auteurs sauront intensifier la cadence. Souvestre et Allain donnent un bel exemple de fécondité, en signant quelque trente-deux Fantômas entre 1910 et 1914 !
Les romans-feuilletons ont longtemps eu mauvaise presse, les auteurs étant soupçonnés de tirer à la ligne et de flatter les goûts du public. Sainte-Beuve, notamment, s’en prit violemment à eux dans un article intitulé « De la littérature industrielle » (La Revue des deux mondes, 1er septembre 1839). La bande dessinée, qui souffrait déjà d’un certain nombre d’autres handicaps symboliques (Groensteen, 2006), ne gagna sans doute pas en légitimité culturelle en faisant pendant longtemps du feuilleton son mode de publication privilégié. Toutefois, cette collusion entre littérature dessinée et régime feuilletonesque ne se produisit qu’au XXe siècle, de façon progressive. Au XIXe, en dehors de quelques cas relativement isolés (l’Histoire de Mr Cryptogame, de Töpffer et Cham, en livraisons dans L’Illustration, quelques récits de voyage par Cham, dans le Charivari, l’Histoire de Mossieu Réac, de Nadar, dans La Revue nouvelle à l’usage des gens sérieux, les Mésaventures de Mr Bêton, de Léonce Petit, dans Le Hanneton, les Histoires campagnardes, du même, dans Le Journal amusant, le Voyage de Monsieur Blandureau autour du monde, anonyme, dans La Terre illustrée…), le support de référence était l’album. Il le redeviendra à partir des années 1980.

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Dictionnaire
20 mai 2019

festival

Dans un communiqué en date du 10 août 2017, la ministre de la Culture se félicitait à juste titre de ce que « les festivals composent aujourd’hui en France un paysage riche et varié qui recouvre l’ensemble du champ culturel : la musique, les arts de la rue, le cirque, le cinéma, le livre, la bande dessinée, les arts visuels, la danse, le théâtre, la marionnette, le conte, l’histoire, l’archéologie ». On en dénombrerait environ 3000 chaque année, sur l’ensemble du territoire.
Les festivals de bande dessinée ne sont ni les moins nombreux ni les moins dynamiques.

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