La revue de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image

Ressources

Un texte très court pour introduire et expliquer ce que sont les ressources

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Étudiants
Mémoire

Les formes et les pratiques des musées de la bande dessinée

La bande dessinée est un médium présent dans de nombreux lieux différents, que ce soit des institutions culturelles comme des bibliothèques et des musées, ou encore des institutions mercantiles comme des librairies et des galeries. Cela laisse à penser qu’il existe dans la bande dessinée des aspects distincts et qu’une seule institution ne peut tout regrouper. Ce texte cherche ainsi à cibler ces aspects, à définir ce qui rend la bande dessinée si complexe à aborder, et aussi à réfléchir aux bonnes pratiques des institutions culturelles qui l’abordent. Les musées sont des institutions particulières dans ce champ, car elles regroupent un grand nombre de pratiques et missions diverses ; c’est pour cela que nous chercherons à définir avec exactitude ce qui permet à un musée de bien aborder la bande dessinée. Et comment, en se tournant vers une muséologie qui se soucie moins de l’objet, le musée peut participer à faire vivre cette bande dessinée, à la fois auprès des publics mais aussi auprès des professionnel·le·s du 9ème art. 

Étudiants
Mémoire

Formes et enjeux du renouveau contemporain du nonsense dans la bande dessinée de Fabcaro

Ce mémoire s’interroge sur l'extension du concept de nonsense à la bande dessinée française contemporaine depuis le tournant opéré par Fabcaro dans six de ses bandes dessinées : Zaï zaï zaï zaï (2015), Et si l’amour c’était aimer ? (2017), Formica - une tragédie en trois actes (2019), Open bar (2019 et 2020) et Moon River (2021). Pour cela, ce travail considère le nonsense dans son historicité et avec les concepts qui lui sont proches afin d’envisager en quoi il est pertinent de l’appliquer au corpus. Ainsi, les ressorts du nonsense chez Fabcaro sont analysés à l'échelle de la séquence, de la planche et de l’oeuvre. D’autre part, les effets politiques induits par les dérèglements du nonsense sur le lecteur sont étudiés. 

Mémoire

La représentation graphique du mouvement dans le manga contemporain au Japon

La représentation graphique du mouvement dans le manga contemporain au Japon

Le dictionnaire de la BD

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Dictionnaire
20 mai 2019

violence

Étymologiquement, « violence » vient du latin violencia, du verbe vis (« vouloir ») lui-même dérivé du grec bia signifiant « la force ». La violence mesure l’écart, dans une situation donnée, entre la puissance de la force déployée et la norme du contexte où elle se déploie. 
Toute violence est donc avant tout relative et sujette à réévaluation. C’est encore plus vrai quand cette violence est mesurée à l’intérieur d’une représentation, cette représentation pouvant être violente en elle-même ou parce qu’elle représente des actes ou des situations de violence. 
Passées les expérimentations d’un Töpffer ou d’un Caran d’Ache, les premières bandes dessinées sont produites dans le but de distraire les enfants (dans le domaine de la presse enfantine) ou les adultes (dans la presse quotidienne, en particulier aux États-Unis ou au Japon). Cette vocation à distraire n’en fait pas un réservoir à représentations d’acte de violence, au contraire. Les premiers temps du médium voient en revanche la mise en place de signes iconiques surnuméraires (droites et courbes indiquant le mouvement, étincelles, étoiles, tourbillon et ondulations de lignes…) qui sont vécus comme une véritable violence par une partie du public, avant d’être adoptés. Cette logique guide les premiers ennemis durables de la bande dessinée (Ralph Bergenbren aux États-Unis ou l’abbé Bethléem dans le domaine franco-belge) : la violence de la bande dessinée qu’ils dénoncent est celle ressentie par des lecteurs confrontés à une lecture dont ils ne maîtrisent pas les codes, qui ne s’inscrit pas dans la norme de ce qu’ils considèrent comme de la lecture classique. On retrouvera ces mêmes réflexes de condamnation à partir de la fin des années 1980 quand le manga s’imposera en Occident. Présentant ou non des actes de violence, le manga fait avant tout violence parce qu’il bouscule les standards de la bande dessinée américaine ou franco-belge qui se sont imposés aux lecteurs.

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Dictionnaire
20 mai 2019

western

Même s’il a existé sous d’autres formes, du roman à la comédie musicale, le western est, plus que tout autre genre, étroitement lié dans notre imaginaire à l’art cinématographique. Les films de Walsh, Ford, Hawks, Mann, Peckinpah, Leone et quelques autres, avec leurs grands espaces et leurs acteurs de légende, leurs chevauchées fantastiques, leurs faux et leurs vrais indiens, ont fait rêver des générations, créant une véritable mythologie. (Kurtzman et Elder en parodièrent les clichés dans « Cowboy ! », Mad No.20, 1955.)
La bande dessinée ne peut pas nous offrir Monument Valley au format Cinémascope, mais les rochers de l’Arizona ont tout de même fourni à Krazy Kat un décor mémorable.

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