Nostalgie d’une époque inconnue. Entretien avec Lisa Blumen
[octobre 2025]
Avec Avant l’Oubli (2021) et Astra Nova (2023), Lisa Blumen propose une interprétation personnelle et originale de la science-fiction. Après avoir consacré un mémoire au travail de l’autrice, Macha Zelwer l’interroge aujourd’hui sur son rapport singulier au genre, entre nostalgie, poésie et sensibilité.
Dans plusieurs entretiens qui ont suivi la parution d’Avant l’Oubli, tu parles d’une sorte de détachement vis-à-vis de la science-fiction, ou en tout cas de la science-fiction mainstream, à laquelle tu dis t’identifier assez peu. C’est aussi un de ces nombreux genres dans lesquels les hommes sont prédominants, à la fois en tant qu’auteurs et en tant que personnages. Aujourd’hui, avec deux bandes dessinées de SF reconnues à ton actif – Avant l’Oubli (2021), Prix de la meilleure BD de SF aux Utopiales en 2023, et Astra Nova (2023) –, est-ce que tu as l’impression d’avoir réussi petit à petit à apprivoiser ce genre, à y trouver une place ?
J’ai la sensation d’être arrivée à la science-fiction un peu par hasard, donc j’ai toujours un sentiment d’imposture lorsque je me retrouve face à des pointures du genre. Mais, en même temps, j’aime aussi cet aspect « amateur » parce que j’ai l’impression d’avoir moins besoin d’être rangée dans la boîte d’un genre ou d’un sous-genre particulier de la SF, et qu’en conséquence, cela formate moins mes histoires et mes thèmes. J’ai eu beaucoup de chance aussi d’arriver sur le tard à ce genre où beaucoup d’autres femmes, autrices et dessinatrices, se sont heurtées à des murs (remarques sexistes, invisibilisation, etc.). J’ai été étonnée de recevoir autant d’intérêt et de curiosité pour mon travail, par le milieu classique de la SF que je pensais beaucoup plus fermé et peu avide de BD indépendante. J’ai la sensation que les jeunes générations s’emparent de la SF et la font dévier de son chemin patriarcal pour réfléchir à de nouvelles possibilités de vivre ensemble. Bon, tout est loin d’être parfait : je suis quand même assez souvent la seule femme invitée sur les plateaux de discussion et, parfois, j’ai l’impression d’être plus là pour le quota « femmes » que pour un intérêt réel autour de mes livres…
Est-ce qu’on t’a suggéré des références qui sont entrées en écho avec ta façon de t’approprier le genre SF ou qui t’ont mise sur de nouvelles pistes de réflexion ?
J’aime beaucoup aller au festival des Utopiales parce que les rencontres et les conférences sont extrêmement intéressantes et qualitatives. Le fait de mixer les milieux des intervenant·es (auteur·ices, scientifiques, théoricien·nes, etc.) rend les discussions très ouvertes, sur des thèmes très variés et finalement très actuels. Je peux citer quelques noms de personnes que j’ai pu écouter là-bas et dont j’essaye de suivre le travail, comme Ketty Steward, Olivier Ertzscheid, Michael Roch… PS : toutes les rencontres sont disponibles en podcast !
Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce choix que tu fais dans Avant l’Oubli, qui est d’imaginer que la Lune puisse causer la fin du monde en s’écrasant sur la Terre, plutôt que d’associer la menace ou la catastrophe au Soleil, comme c’est plus fréquent en SF ?
C’est parti d’une théorie, qu’un prof de physique avait énoncée lors de mes études, qui était que la Lune est sur une orbite gravitationnelle bien précise autour de la Terre ; si celle-ci se trouvait un jour modifiée, la force de la Terre attirerait la Lune jusqu’à ce qu’elles entrent en collision. Ça m’avait paru dingue, que quelque chose d’aussi énorme nous « tombe dessus », je trouvais ça presque grotesque. Mais, en même temps, il y avait aussi quelque chose de poétique dans l’idée que les choses tiennent en suspension, et qu’en définitive, on est, encore une fois, bien peu de chose dans l’univers… La Lune évoque aussi quelque chose de mélancolique, elle ne fait que refléter la lumière, elle a une face cachée qu’on ne voit jamais, elle est complètement déserte, elle a un pouvoir sur l’eau et les marées… Des choses qu’on peut expliquer scientifiquement, mais qui laissent une forme de doute, d’interprétation sensible, qui allait bien avec l’ambiance que je voulais donner à mon histoire.

Lisa Blumen, Avant l’Oubli, L’Employé·e du Moi © 2021
Dans les représentations ordinaires de la science-fiction, le rapport au futur et à une forme d’anticipation est très souvent central. Tes deux récits se déroulent effectivement dans des époques ultérieures à la nôtre. Pourtant, tu accordes beaucoup d’importance au passé : il y a de nombreux flashbacks, l’évocation de souvenirs, des références à des choses très anciennes comme les funérailles Vikings, une atmosphère emplie de nostalgie, parfois de regrets… Comment comprends-tu cette manière de regarder en arrière, au sein même d’un cadre de science-fiction ?
Ça me parait absurde de couper le futur du passé. Évidemment, le futur est le résultat du passé. Justement, une intervention avec Ketty Steward aux Utopiales proposait d’arrêter de percevoir le temps comme une ligne droite, mais de le penser plutôt comme d’innombrables chemins ou boucles. C’était un peu méta mais vraiment passionnant. J’aime aussi l’idée que, dans le futur, on pourrait être nostalgique du passé qui est notre présent actuel (je me suis amusée avec ça dans Astra Nova, où l’architecture des années 2010 apparaît comme un classique antique et le karaoké a un charme vintage). J’aime l’idée d’être nostalgique d’une époque qu’on n’a pas connue. On est mélancolique d’un fantasme, de quelque chose qui finalement n’a jamais existé. C’est une question qui me revient souvent, et que je trouve très actuelle (parce qu’on fait tout pour échapper à notre époque quelque peu lugubre). Peut-être que j’en ferai une histoire un jour.

Lisa Blumen, Astra Nova, L’Employé·e du Moi © 2023, p. 20

Lisa Blumen, Astra Nova, L’Employé·e du Moi © 2023, p. 92
Effectivement, c’est un peu méta, mais je trouve que cet effet de boucle est très sensible dans Avant l’Oubli. C’est peut-être dû aussi à la forme chorale du récit et aux micro-détails disséminés, qui poussent à relire plusieurs fois pour récolter des indices sur ce qui se trame en profondeur. Par exemple, dans la maison du vieil homme, il y a un tout petit dessin de cheval accroché au mur, animal que l’on retrouve aussi sur le pendentif d’un autre personnage. On en vient à se demander s’il y a un lien entre ces signes, si le récit suggère quelque chose mais le laisse dans l’implicite, pour nous mettre à l’affût du sens. Qu’en penses-tu ? Est-ce que cette idée d’enquête t’est apparue au fur et à mesure de l’écriture ou est-ce que c’était surtout inconscient ?
Merci d’avoir accordé autant d’attention à mon histoire ! Oui, j’ai adoré disséminer des petits détails un peu partout (si je n’étais pas aussi fainéante, j’aurais refait quelques passages pour en rajouter d’autres, parce que j’avais plein d’idées !). C’est vraiment le plaisir des récits choraux, et plus généralement non linéaires : ils permettent d’être relus plusieurs fois avec un autre regard et de ne plus s’accrocher à la trame narrative principale mais à toutes les micro-histoires secondaires. Je trouve que ça s’accorde assez bien avec l’histoire d’Avant l’Oubli, où l’on connaît l’histoire principale et surtout sa fin, dès le début : tout le monde va mourir. Mais ce qui est important, ce sont les histoires secondaires, les petites vies insignifiantes et pourtant dignes d’attention.

Lisa Blumen, Avant l’Oubli, L’Employé·e du Moi © 2021
Justement, on apprend en une ligne dans Avant l’Oubli que les chevaux n’existent plus – c’est un détail très fugace mais qui m’a énormément touchée. Ta nouvelle bande dessinée, qui vient juste de paraître chez L’Employé·e du Moi (2025), s’intitule Sangliers. Quel est ton rapport aux animaux d’un point de vue narratif ou symbolique ? Est-ce que c’est un sujet qui t’inspire ?
Pour l’instant, l’utilisation des animaux dans mes histoires prend plutôt la forme du symbole. Dans Avant l’Oubli, le cheval est le symbole d’une perte, de la disparition de ce qu’on connaît dans le présent – cette fameuse nostalgie du présent vu du futur. Dans Sangliers, l’animal prend la forme d’une métaphore de ce que le personnage est en train de vivre ; il apparaît, à première vue, en contradiction avec l’univers aseptisé de la beauté marchande. De plus, sa symbolique est duale car il est à la fois la proie, celle des chasseurs, mais aussi le prédateur – on le craint, il est impressionnant et brutal.
J’ai l’impression que la nuit et le motif du fantôme sont très présents dans tes récits. Dans Avant l’Oubli, le fantôme apparaît sous différentes formes : des draps, des silhouettes, des ombres… Il est également présent dans ta nouvelle bande dessinée Sangliers. Est-ce une figure que tu invoques depuis longtemps ? Les fantômes t’aident-ils à dire des choses que les vivants ne peuvent pas exprimer ?
J’aime en effet beaucoup l’image du fantôme, déjà par plaisir de dessin (les draps blancs froissés sont une des choses que je préfère dessiner), mais aussi pour sa symbolique. Les thèmes de l’absence, du manque et de la solitude ont l’air de devenir récurrents dans mes histoires (oui, il faut que je me pose des questions). Le fantôme représente tout cela. Mais les fantômes varient dans mes histoires. Dans La vérité sur les fantômes (2020), ils sont partout et plutôt rigolos. Dans Avant l’Oubli, ce sont des sortes de memento mori, des projections, qui rappellent la fin de l’histoire. Dans Sangliers (2025), on est, cette fois-ci, sous le drap, avec le personnage, dans sa bulle de solitude. Dans cette histoire aussi, le fantôme évoque les présences numériques fantomatiques, le fait d’exister ou non en ligne, et d’être présent ou non dans la « vraie » vie.

Lisa Blumen, Avant l’Oubli, L’Employé·e du Moi © 2021

Lisa Blumen, La Vérité sur les fantômes, Éditions du Rouergue © 2020
Dans Avant l’Oubli, les personnages se déplacent énormément mais les plans restent majoritairement frontaux, comme s’ils déambulaient dans un grand décor de théâtre, et cette impression est renforcée par la fragmentation du récit par les points de vue des personnages ou la rupture du quatrième mur dans le dernier chapitre. Dans Astra Nova, les perspectives sont beaucoup plus marquées, les architectures plus complexes, et le point de vue plus mobile et plus audacieux. Le dessin des humain·es y semble aussi plus étudié, avec un vrai travail sur les positions, les volumes des corps, les expressions faciales. Est-ce que tu varies le dessin et les procédés de mise en scène pour servir le récit ?
Il y a, à la fois, la progression dans le dessin (j’apprends à « mieux » dessiner, à essayer d’autres cadrages, d’autres perspectives) mais aussi, comme tu le dis très justement, le fait qu’Avant l’Oubli a un côté petit théâtre, en toc, ce qui marchait bien avec une mise en scène plus graphique et moins réaliste. Astra Nova, au contraire, est plus cinématographique, on est plus dans l’intimité des personnages, la caméra est plus près, les décors plus tangibles. En fait, j’ai une envie d’un certain type de ressenti quand j’écris mes histoires, ce qui me pousse à « m’améliorer » dans les dessins. Pour Astra Nova, je voulais qu’on ressente plus les expressions des personnages et que les lieux soient plus rationnels, ce qui m’a donc forcée à travailler les expressions et les perspectives. Pour Sangliers, j’ai eu besoin de travailler les gros plans, les détails de peau et de visages par exemple. Donc, au fur et à mesure des projets, je m’améliore dans un domaine qui sied à l’histoire. C’est ça qui est chouette avec le dessin, c’est qu’il y a toujours à apprendre.
Il y a de nombreux jeux d’échelle dans Astra Nova : tu vas vers le très grand, avec par exemple le vaisseau de Nova et la galaxie, mais aussi vers le très petit, avec les fourmis dans la séquence près de la piscine. Ces dernières m’ont fait penser à ce que Hayao Miyazaki dit de son rapport à la science-fiction : « Il n’y a pas besoin d’aller dans l’espace pour voir d’autres mondes. On a tout près de nous le monde des insectes, d’autres mondes. » (Van Reeth, Joubert-Laurencin 2022). Est-ce une vision qui te parle ?
Oui, tout à fait. L’infiniment grand (et petit d’ailleurs) nous semble tellement loin de nous, parce que trop différent, trop compliqué, mais pourtant il y a une grande part de poésie dans ce qu’on ne comprend pas. Et, étonnamment, l’infiniment différent peut avoir beaucoup de similitudes avec ce qu’on connaît, nous, dans nos misérables petites vies humaines. Par exemple, dans Astra Nova, un concept astrophysique qui me touche beaucoup est qu’on continue de voir une étoile alors qu’elle a déjà disparu. C’est pour ça que j’ai appelé mon personnage Nova, parce qu’elle est déjà à des années-lumière de ses ami·es et qu’elle est peut-être déjà partie avant même que la fête commence.

Lisa Blumen, Astra Nova, L’Employé·e du Moi © 2023, p. 12

Lisa Blumen, Astra Nova, L’Employé·e du Moi © 2023, p. 124
Dans Avant l’Oubli et Astra Nova, la nature occupe une place discrète mais non négligeable. On retrouve des marais, des prairies, des forêts, des insectes – pour citer à nouveau les fourmis. J’ai l’impression que, dans l’imaginaire collectif, la science-fiction est plutôt associée à des univers de machines, de robots, à une forme d’artificialité assez aride. Pour toi, cette présence organique, et plus particulièrement végétale, est-elle nécessaire dans ce type de récits ?
Oui, encore une fois, la SF mainstream, patriarcale, technologique, etc., ne m’intéresse pas. Je n’ai pas envie de ces futurs arides où la loi du plus fort prédomine. C’est, en plus, un imaginaire vu et revu et donc pas très original en termes purement scénaristiques. Je trouve ça beaucoup plus intéressant d’essayer d’imaginer des futurs enviables – attention je ne parle pas d’utopie non plus ! On ne peut pas changer et réparer toutes les erreurs qui ont été (et seront sûrement à nouveau) commises, mais on peut essayer de vivre du mieux possible, en faisant ensemble, en respectant le vivant.

Lisa Blumen, Avant l’Oubli, L’Employé·e du Moi © 2021

Lisa Blumen, Astra Nova, L’Employé·e du Moi © 2023, p. 160
En 2023, tu as publié deux fanzines : Vous n’avez encore rien vu et Pendant que la Lune se rapproche, pour lesquels tu as demandé à plusieurs auteur·ices d’imaginer de courtes histoires reprenant l’univers d’Avant l’Oubli et d’Astra Nova (car les deux histoires se déroulent sur une ligne temporelle partagée). Comment t’est venue cette idée ? Était-ce important pour toi de voir ce monde que tu avais créé vivre et se développer sous les doigts et dans l’imagination d’autres personnes ? Est-ce lié à l’importance du collectif ? À cette idée que proposer une fiction au monde, c’est accepter qu’elle ne nous appartienne plus totalement et qu’elle commence à prendre sens lorsque les autres se l’approprient ?
Oui, j’aime voir la création d’univers comme un jeu, et c’est plus rigolo à plusieurs ! Comme moi, j’avais travaillé des années dans ces univers, j’étais très curieuse de voir comment mes ami·es tous·tes très talentueux·ses pouvaient s’emparer de l’idée. J’ai réalisé ces fanzines dans le cadre d’expositions, je trouvais ça assez barbant de ne montrer que mon travail (qu’on pouvait déjà voir dans les livres), alors j’avais envie d’autre chose. En plus, il y avait un petit budget, ce qui m’a permis de rémunérer tout le monde. À vrai dire, il y a vraiment un phénomène étrange lorsque je reçois mon livre qui sort de chez l’imprimeur : je me sens très détachée, j’ai l’impression que ce n’est pas moi qui l’ai fait. Je pense que c’est parce que d’autres gens ont déjà travaillé dessus : les éditeur·ices, les imprimeur·euses… Et ça me procure une forme de soulagement – que je ne sois plus la seule à porter l’histoire, que d’autres s’en soient emparé ou s’en emparent. On met souvent les artistes sur un piédestal, comme des génies créatif·ves qui ont tout compris à la vie, mais je trouve que le rôle des mécènes, de ceux et celles qui soutiennent une œuvre, est tout aussi important. J’admire les libraires qui ont toujours de l’enthousiasme pour la BD, qui veulent défendre des livres qu’ils ou elles trouvent importants, et qui, la plupart du temps, parlent mieux des livres que ceux ou celles qui les ont créés !

Collectif d’auteur·ices. 2023. Pendant que la Lune se rapproche. Lisa Blumen © 2023
Je me souviens d’une rencontre dans laquelle tu évoques le jeu Les Sims (Figuère 2024), auquel tu as beaucoup joué pendant la réalisation d’Astra Nova. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur ton rapport aux jeux vidéo et préciser notamment leur impact sur ton travail d’autrice et d’artiste ?
Je parlais plus haut de création d’univers. Les Sims ont été pour moi une façon de créer des histoires. Réfléchir aux personnalités de mes Sims, à leur cadre de vie, à leur métier, etc., c’est finalement un premier travail scénaristique ! Il y a un super podcast d’ARTE Radio, avec une journaliste interrogeant sa grand-mère qui joue aux Sims (Sprimont 2023) ; je le trouve extrêmement touchant, parce que même si ça reste un jeu, on y place beaucoup d’affect et de sensibilité. En dehors des Sims, je ne suis malheureusement pas du tout une gameuse…
Ta nouvelle bande dessinée Sangliers, qui vient de paraître chez L’Employé·e du Moi, ne sera pas, cette fois, de la science-fiction. Est-ce que tu y décèles tout de même des traces de ton exploration antérieure du genre, dans le choix des esthétiques, des ambiances, de la narration, ou bien es-tu partie sur quelque chose de radicalement différent ?
J’ai l’impression d’avoir fait quelque chose de radicalement différent… Mais au fond les sujets restent un peu similaires… Ça parle toujours de solitude, de rapport aux autres et à la société… Après, ça se passe à l’époque actuelle donc ce n’est pas de la SF normalement !
Merci Lisa !
Bibliographie :
Blumen, Lisa. 2020. La Vérité sur les fantômes. Arles : Éditions du Rouergue.
Blumen, Lisa. 2021. Avant l’Oubli. Bruxelles : L’Employé·e du Moi.
Blumen, Lisa. 2023. Astra Nova. Bruxelles : L’Employé·e du Moi.
Blumen, Lisa. 2025. Sangliers. Bruxelles : L’Employé·e du Moi.
Collectif d’auteur·ices. 2023. Pendant que la Lune se rapproche. Fanzine auto-édité, dirigé par Lisa Blumen.
Collectif d’auteur·ices. 2023. Vous n’avez encore rien vu. Fanzine auto-édité, dirigé par Lisa Blumen.
Figuère, Thomas. 2024. « Les entretiens du 48/64 #8 - Discussion avec Lisa Blumen ». 8 janvier 2024. Le 48/64 – Le podcast référence en BD. La Cab studio. 32 min. https://shows.acast.com/les-entretiens-du-4864/episodes/les-entretiens-du-4864-8-discussion-avec-lisa-blumen.
Sprimont, Diane. 2023. « Ma grand-mère est accro aux Sims ». 9 mars 2023. ARTE Radio. 10 min. https://www.arteradio.com/son/ma_grand_mere_est_accro_aux_sims.
Van Reeth, Adèle et Hervé Joubert-Laurencin. 2022. « Le voyage de Chihiro, se perdre pour mieux se retrouver ». 22 février 2022. Les Chemins de la Philosophie. France Culture. 58 min. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins-de-la-philosophie-pad-du-mardi-22-fevrier-2022-4449060.
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