Consulter Neuvième Art la revue

Le spectacle dessiné bordelais : portrait d'une scène dynamique

Sarah Ayadi

Au fil des expérimentations et des collaborations d’artistes, la ville de Bordeaux et ses alentours se sont imposés comme une scène particulièrement active dans la création de spectacles dessinés. C'est en nous appuyant sur une série d’entretiens que nous nous pencherons sur l'engouement des artistes bordelais pour cette pratique et sur les conditions de son essor.

Afin de dresser au mieux le portrait de cette scène bordelaise, de ses enjeux et ses problématiques, cet article s'appuie donc sur plusieurs entretiens réalisés auprès d'une partie des acteurs locaux. Les participants sont auteurs de bande dessinée, musiciens, écrivains ou encore organisateurs de festivals. Ils ont pour point commun d'être particulièrement investis dans la production et la diffusion du spectacle dessiné. 

Nous croiserons donc, au long de cet article, Alfred, Anne-Perrine Couët, Laureline Mattiussi et Sol Hess, Marion Duclos, Guillaume Trouillard, Takuma Shindo (TaK) et Adrien Demont, Maria-Paz Matthey, Loïc Dauvillier, Romuald Giulivo, les associations Passage à l'art et Gribouillis. Tous se connaissent et plusieurs d'entre eux sont à même de décrire les différentes méthodes de travail de la scène bordelaise. Il s'agit donc d'un milieu qui collabore, se tient informé et porte un regard analytique sur la pratique des pairs.

Il est intéressant de noter que la majorité des personnes rencontrées placent leur début dans le spectacle dessiné autour de 2010, d'autres, comme Alfred et Olivier Ka, ayant entamé leurs expérimentations dès le début des années 2000. C'est donc avec plus de dix ans d’expériences que ces artistes posent un regard sur leur pratique et sur sa place dans le paysage bordelais.

Des scènes intimistes au grand public 

Le festival Regard 91, organisé par l'association 9-33, est souvent évoquée comme point de départ à la pratique du concert dessiné ou en tant que première expérience en festival. L'édition de 2015 fut particulièrement notable : l'auteur Alfred, alors mis à l'honneur, invita d'autres artistes à proposer sur une semaine une dizaine de performances, toutes différentes. 

Aujourd'hui, les événements culturels en lien avec la bande dessinée, tel que les festivals Gribouillis, Faites des Bulles ou L'escale du livre, mettent en avant cette forme de performance. Qu'il soit en ouverture - avec une projection sur la façade du cinéma Utopia pour Gribouillis - ou en clôture des festivals, le spectacle dessiné est à présent un élément fixe dans certaines programmations. 

Jennifer Grangetas et Magali Hamel - membres de l'association Passage à l'art et organisatrices du festival Faites des Bulles – font part de leur volonté de diversifier les formules en proposant, en plus du spectacle de clôture qui se déroule sur les scènes des centres culturels des communes partenaires, des battles de dessin ou des formes plus courtes destinées à un public très jeune et non lecteur. Cette dernière proposition, un format de quinze à vingt minutes, vise à « casser le côté "grand spectacle" en essayant une forme plus cosy. Cette forme permet aussi aux auteurs qui ne se sont jamais prêté à l'exercice de faire ça dans un cadre un peu plus intimiste et sur un temps court. C'est un peu l'effet “pédiluve” ».

Si les scènes de festivals et les salles de concert sont des lieux d'accueil propices à ce type de performances, c'est donc aussi par des espaces plus intimistes que la pratique s'est implantée sur le territoire. Takuma Shindo se remémore ses premiers concerts dessinés au bar associatif Les lectures Aléatoires, accompagné notamment d'Adrien Demont, Guillaume Trouillard et Vincent Perriot. Guillaume Trouillard évoque quant à lui le projet de concert dessiné mensuel conçu en 2018 avec le bar La Tencha : « On trouvait un musicien et un thème différent tous les mois et on faisait une performance décomplexée. Ça permettait d'initier des amis dessinateurs sans trop de pression. » Une démarche suivie par les étudiants bordelais qui n'hésitent pas à solliciter les structures d'accueil afin de produire leurs propres événements.

De la façade d'un cinéma au bar associatif, les lieux accueillant ou ayant accueilli ce type de représentation sont aussi nombreux que variés, permettant une diversité d'expérience et de public.

 

Projection sur le mur de l'Utopia par le festival Gribouillis

Un art de scène

La majorité des artistes interrogés présentent un point commun non-négligeable : leur rapport au monde du spectacle vivant. Il ne faut pas longtemps pour réaliser que le lien entre les différents arts se fait déjà au quotidien : qu'il s'agisse d'une pratique musicale développée en parallèle de l'activité d'auteur, de la présence de professionnels des arts de la scène dans l'entourage proche ou d'une enfance baignée dans le théâtre, à l'instar d'Alfred qui confie « Mes parents sont comédiens. J'ai grandi dans des théâtres et, enfant, je dessinais déjà des petites bandes dessinées depuis les coulisses, de ce qui se passait sur scène ».

Les questions du partage de la scène et de la collaboration entre les différents protagonistes sont incontournables lorsque plusieurs arts se côtoient. Si quelques expériences demeurent compliquées, des partenariats de travail se sont formés au fil du temps. Ainsi, on peut voir émerger des associations pérennes telles que Takuma Shindo et Adrien Demont, Laureline Mattiussi et Sol Hess & The Boom Boom Doom Revue, Alfred et Olivier Ka, Guillaume et Antoine Trouillard,... Ces collaborations sur le long terme permettent de développer une certaine alchimie dans la conception des projets comme sur la scène. 

Si certains artistes apprécient une grande part d'improvisation, à l'instar de l'écrivain Romuald Giulivo qui nous confie « Ce qui est passionnant lorsqu'on travaille avec Adrien Demont c'est qu'on ne fait jamais deux fois la même chose » ou d'Alfred pour qui « c'est stimulant de se retrouver dans une situation inconfortable et de voir ce qui en ressort », la plupart des spectacles font l'objet d'une préparation en amont plus ou moins poussée. 

Laureline Mattiussi, par exemple, part des morceaux de Sol Hess & The Boom Boom Doom Revue pour concevoir un répertoire dessiné : « Quand on fait un spectacle, j'ai une partition dessinée sur laquelle tout est réfléchi, jusqu'aux respirations. C'est ma participation à leur rapport scénique. Le type de spectacles que je fais ne se prête pas à l'improvisation ». 

Pour certaines productions, il peut s'agir de plusieurs aller-retour entre les créateurs : c'est le cas pour la lecture dessinée Raconte-nous, Ernesto2 : Romuald Giulivo part de l'album de Marion Duclos pour concevoir un nouveau récit à son tour interprété graphiquement par l'autrice. 

Les façons d'aborder le spectacle dessiné diffèrent donc en fonction des associations d'artistes, elles sont cependant toujours le résultat d'une réflexion de leur part. Ainsi, le duo tAk et Demont qui recherche une expérience immersive n'hésite pas à se positionner, tous deux, dos au public afin de privilégier ce qui se déroule à l'écran. Leurs performances s'appuient sur le concept de Mono no Aware qu'ils décrivent, sur leur site internet, comme « une notion japonaise définie comme un sentiment éphémère comprenant une certaine forme de mélancolie, de regret non exprimé, et découlant de l’impermanence des choses ». Ce concept souligne donc le caractère éphémère du spectacle dessiné et invite les spectateurs à se plonger dans l'instant présent. Une démarche qui se poursuit dans les différentes collaborations d'Adrien Demont qui n'hésite pas à « utiliser des matières que j'aurais jamais utilisées dans les livres, très évanescentes, qui peuvent s'effacer d'un revers de la main. Cela permet une sorte de cycle continu, d'énergie de création ». À ses yeux, le spectacle dessiné s'apparente alors à une veillée : projetés en négatif sur l'écran, le papier brun se change en ciel bleu nuit et les matériaux noirs se transforment en événements lumineux, avant de disparaître. 

Tak & Demont par Patrice Cablat

L'immersion du public est également un élément important pour Laureline Mattiussi et Sol Hess, ainsi que pour Guillaume Trouillard, qui soulignent de plus une forte volonté de maintenir la narration dans la composition de leurs spectacles. Ces formats incitent les dessinateurs à se mettre en retrait, laissant l'espace de la scène aux danseurs, musiciens, lecteurs... D'autres font le choix d'occuper cet espace scénique au-delà du dessin. Dans le spectacle Tous pour un3, par exemple, Alfred et Charles Berberian interagissent avec les musiciens, quittent leur table à dessin et s'emparent d'une guitare le temps de quelques morceaux. Loïc Dauvillier n'hésite pas, lui aussi, à exercer ses talents de musicien et à se mettre en scène lors de ses performances avec la compagnie Il était une fois. Pour lui, il est important que les dessinateurs puissent comprendre les codes de la scène afin de faire intégralement partie du spectacle.

Des questions pratiques 

Si l'aspect créatif est toujours abordé avec beaucoup d'enthousiasme, les questions plus techniques sont tout de même présentes dans les réflexions de chacun à mesure que cette pratique augmente au sein leur activité professionnelle. Les artistes interrogés ont tous acquis une certaine maîtrise du monde du spectacle et de ses codes. 

Bien qu'appartenant au domaine artistique, l'administration et la facturation des artistes-auteurs et des artistes de scène diffèrent sur bien des aspects. Lors des échanges, une partie des artistes a déclaré avoir envisagé le statut d'intermittence. Ce statut nécessite cependant d'obtenir un certain nombre de cachets dans l'année que tous les auteurs de bande dessinée n'arrivent pas à atteindre. La nécessité de dégager du temps pour la conception d'un album et l’irrégularité du nombre de spectacles annuels rendant ce quota trop contraignant. Certains artistes, tels que Loïc Dauvillier et Guillaume Trouillard, font cependant le choix de faire du spectacle dessiné leur activité principale, à tel point que le statut d'intermittent devient une option cohérente avec leur pratique. 

Au statut fiscal, s'ajoutent d'autres aspects techniques à prendre en compte, tels que la diffusion et la production. Si certains spectacles se passent d'intermédiaires, il n'est pas rare que les artistes s'associent à des compagnies de spectacle vivant pour produire et diffuser leurs créations. Ainsi, Et pour la première fois4, de Marion Duclos et Sébastien San Pietro, est diffusé par Les Volets Rouges dont fait partie le comédien, il en va de même avec Aux champs d'honneur5, mis en dessin par Guillaume Trouillard, avec Les Parcheminiers.

La collaboration avec une compagnie des arts du spectacle facilite l'obtention d'une subvention pour la production d'un projet et permet un réseau de diffusion qu'il est difficile de développer en parallèle d'une activité d'auteur. 

Il existe cependant un catalogue exclusivement composé de spectacles dessinés, de la lecture au concert en passant par le conte. Il est proposé par la compagnie Il était une fois, spécialisée dans ce champ de création dès sa première représentation en 2014. La création de ce projet s'appuie sur une analyse de longue haleine réalisée par Loïc Dauvillier et initiée alors qu'il était directeur artistique pour l'association Passage à l'art. Ce travail portait tant sur les aspects économiques liés à cette pratique, sur l'organisation nécessaire, que sur les besoins des médiathèques et des centres culturels. « Nos premières réflexions étaient économiques : comment se passe la rémunération de chacun sur le plateau et comment finance-t-on le fonctionnement de la structure ? Nous avons décidé de fonctionner sans subvention. C'est un système d'équilibre entre de la location d'expositions et d'autres choses qui financent les parties fixes ». Cette compagnie qui fait tourner différents artistes - dont Loïc Dauvillier mais également Adrien Demont, Marion Duclos ou Maria-Paz Matthey - s'appuie donc sur un fonctionnement totalement autonome permettant une réelle professionnalisation dans ce domaine. 

Les questionnements pratiques de ces spectacles peuvent également influencer l'aspect artistique de leur conception. Ainsi, lors de notre entretient, Laureline Mattiussi et Sol Hess confiaient travailler sur un projet à la croisée du concert dessiné et du BD concert6, mêlant la projection de planches préparées en amont à du dessin en direct. « Sur scène, il y aurait les musiciens et Laureline et on gérerait la vidéo à tour de rôle » explique Sol Hess. Laureline Mattiussi développe, quant à elle, un raisonnement de création découlant en grande partie des caractéristiques économiques de ces spectacles : « Ce que je trouve intéressant, c'est qu'il y a une véritable économie du concert dessiné qui ne permet pratiquement jamais d'être rémunéré pour les phases de création. D'habitude on prépare un répertoire dessiné, on fait deux jours de répétition et on est prêt à monter sur scène. Ça crée un rapport spontané que j'apprécie mais je me suis rendu compte que je n'avais jamais eu l'occasion de chercher ce que je pourrais proposer d'autre à travers un véritable temps de création comme on peut en avoir en résidence ». Des planches seraient donc conçues spécialement pour ce nouveau projet : un travail en amont nécessitant des financements et donc la création de dossiers de subvention. Pour les deux artistes, la conception même de cette future performance ne peut donc être pensée comme leurs précédents concerts.

Laureline Mattiusi et Sol Hess & The Boom Boom Doom Revue, Faites des Bulles

La transmission d'une pratique 

Si la pratique du spectacle dessiné se poursuit dans une démarche d'exploration et d'expérimentation, elle est néanmoins suffisamment maîtrisée pour entrer dans une phase de transmission. Des projets pédagogiques se développent, touchant des publics divers. 

La possibilité de monter des concerts dessinés est, chaque année, proposée aux étudiants du Master Illustration de l'Université Bordeaux Montaigne depuis sa création en 2020. Parmi les projets proposés, Il était une fois invite les étudiants à créer des images à partir du répertoire d'un artiste musical, qu'il s'agisse de Bertrand Belin, Albin de la Simone ou Mathieu Boogaerts. Ce workshop se termine par un spectacle, sur la scène de l’Entrepôt, associant des étudiants volontaires et quelques dessinateurs professionnels au musicien en question. Pour Anne-Perrine Couët, enseignante et autrice de bande dessinée, le but est d'offrir aux étudiants « la possibilité d'expérimenter et de confronter son dessin à du direct, au regard d’autrui, de devoir réfléchir à la construction de son image » tout en étant accompagné par des professionnels.

Ces concerts offrent donc un terrain d'expérimentation aux étudiants comme aux professionnels. Lors du concert avec Albin de la Simone, les artistes se succédaient, parfois en binôme, en proposant pour chaque morceau une mise en scène différente du dessin : Olivier Deloye composait son image en utilisant la linogravure sous forme de tampons, Chloé Cavalier révélait des éléments invisibles en recouvrant la page d'un lavis, Maxime Garcia déroulait un long paysage sous un portrait ajouré,... Les huit artistes se réunissant finalement autour de la table à dessin pour une composition collective. Le tout formant une performance rythmée et hétéroclite ponctuée d’interactions avec le musicien, pleinement investi dans la conception du spectacle, qui se prêta même à l'exercice du dessin le temps d'un morceau.

Albin de la Simone avec Il était une fois et le Master illustration de Bordeaux

Les étudiants ont également l'occasion de monter un spectacle au Musée d'Aquitaine ou encore de participer à une projection de dessin en direct sur la façade du cinéma Utopia lors de la soirée d'ouverture du festival Gribouillis. Pour Sarah Vuillermoz, directrice du festival, cet événement de la programmation offre l'occasion de tisser du lien, à travers le dessin et une bande son de cinéma, entre un auteur invité et les étudiants tout en touchant un large public, la projection extérieure se faisant sur une place très fréquentée.

Un parcours scolaire destiné aux plus jeunes est également en préparation, avec Passage à l'art et l'autrice Maria-Paz Matthey (qui a elle-même participé au premier concert dessiné du Master illustration à l'Entrepôt). L'artiste avait déjà réalisé un projet similaire avec une école d’Agen et projette de le développer dans le cadre du programme Classe en Bulles. Mêlant musique, lecture et manipulations graphiques, les élèves occuperont, lors d'une représentation de restitution, la scène et la table à dessin. Pour l'artiste, peu d'enfants montent sur scène avec le trac que peuvent connaître les adultes, mais ils sont foisonnants d'idées : « On doit abandonner certains supports que j'avais préparé mais ils vont avoir des idées auxquelles je n'aurais pas pensé et qui seront incorporées au spectacle. »

Le spectacle dessiné est un sujet riche sur lequel les personnes interrogées ont encore long à dire : qu'il s'agisse de leur histoire avec le médium, de leur pratique personnelle ou de la place qu'il occupe dans leur activité professionnelle. Nous n'avons parcouru dans cet article qu'une infime partie des thématiques développées lors des échanges menés. Il demeure évident que, malgré le fait qu'il soit parfaitement installé dans la pratique de ces artistes, le champ du spectacle dessiné demeure un espace d'expérimentation qui vient nourrir leur travail d'auteur et parfois même influencer la conception des albums de bande dessinée.

Notes

1. Porté par l'association 9-33 qui avait pour but de promouvoir et valoriser la bande dessinée en Aquitaine et fondée par Eric Audebert, le festival Regard 9 s'est déroulé sur Bordeaux de 2015 à 2019.

2. Raconte-nous, Ernesto, spectacle conçu par Marion Duclos et Romuald Giulivo, est diffusé par Un autre Monde qui propose des expériences de lectures mêlées à d'autres arts. L'association propose donc plusieurs lectures dessinées associant, à la lecture, Romuald Giulivo à plusieurs dessinateurs tels que Marion Duclos, Laureline Mattiussi, Adrien Demont ou Cromwell.

3. Tous pour un est un spectacle dessiné créé par les auteurs Alfred et Charles Berberian en collaboration avec les musiciens J.P. Nataf et Bastien Lallemant, produit par Bleu Citron. Les quatre artistes avaient déjà collaboré les uns avec les autres dans le cadre de projets portés par l'association 45 tours.

4. Et pour la première fois est un spectacle réalisé à partir d'une série de portraits en bande dessinée réalisés par Marion Duclos d'après les témoignages de mineurs isolés et d'adultes récemment arrivés en France.

5. Aux champs d'honneur est un spectacle axé sur la Première Guerre mondiale qui mêle le dessin de Guillaume Trouillard à la musique d'Antoine Trouillard et Grégoire Catelin et aux chorégraphies d'Astrid Boitel et Simon Le Borgne interprétées par la compagnie des Parcheminiers.

6. Le BD concert est une autre forme de spectacle qui propose la projection d'un récit de bande dessinée à laquelle vient se joindre un accompagnement musical en direct. Ce format est proposé par des producteurs-tourneurs tels que La Route Production adaptant des titres tels que Come Prima d'Alfred, accompagné du groupe Splendor in the Grass, puis La Saga de Grimr de Jérémie Moreau avec l’Ensemble Drift. Ce dernier spectacle à la particularité de bénéficier également d'un mixage vidéo réalisé en direct par Benjamin Lacquement.

Captations

Dossier : la bande dessinée sur scène

Apparu en France dans les années 2000, le « concert dessiné » est l’un des événements phares des festivals de bande dessinée. Cette formule novatrice consiste en une démonstration au cours de laquelle un artiste dessine en direct sur de la musique jouée en live, alliant son et image dans une dynamique vivante et immersive. À ce jour, beaucoup de festivals proposent ce type d’animation pour attirer les visiteurs et leur proposer des moments dynamiques et divertissants.

Ce dossier de Neuvième Art explore les formes très différentes que peut prendre la bande dessinée sur scène. Hybridée à d'autres formes et pratiques artistiques, la bande dessinée sur scène constitue un laboratoire d'inventions particulièrement riche. Neuvième Art en explore les racines et les manifestations variées.

Lire le dossier consacré à la bande dessinée sur scène, coordonné par Camille Cimper.