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Analyses
9 décembre 2024

Nourrir l'auteur, alimenter l'album

[mars 2025]

Lors de la journée des doctorants du laboratoire InTRu intitulée « Mangeurs d'images » à Tours, il m'a semblé impossible de ne pas évoquer mon travail sur l'album jeunesse Carlo, que j’avais terminé cette même année et entrepris plus de dix ans auparavant. Cet article est pour moi une nouvelle occasion de présenter mon travail en étoffant mes propos, et surtout en l'appuyant de nombreuses images commentées. Chaque partie est construite autour d'un carnet de recherche qui représente une phase de mon travail. J'ai tenté de montrer comment pouvait se construire un album jeunesse contemporain, depuis sa naissance jusqu'à sa publication.

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Analyses
9 décembre 2024

« Ô puissant Cavollo ! » La nourriture de rue italienne dans l’imaginaire pittoresque du XIXe siècle

[mars 2025]

Dans cet article Violaine Gourbet, historienne d’art spécialiste de la représentation du paysage européen au XIXe siècle explore les potentiels graphiques et sensoriels des récits de voyage en image, qui apparaissent comme de lointains ancêtres des récits et blogs de voyage en bande dessinée qui articulent chose vue, plaisir gustatif et commentaire narratorial.

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Analyses
9 décembre 2024

De l’absence à l’abondance, Manger et partager la nourriture dans les albums sur la pauvreté

[mars 2025]

La pauvreté est définie comme portant atteinte au corps humain, privé d’un accès aux ressources essentielles et matérielles permettant de préserver son intégrité physique. Parmi ces besoins élémentaires — se chauffer, se vêtir et s’abriter — s’alimenter figure parmi l’un des plus primaires. Pauvreté et faim sont souvent pensées conjointement, notamment par les enfants, comme l’ont montré les travaux du Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature de Jeunesse en 2019. 

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Analyses
9 décembre 2024

Les images d’une île à sucre : entre plaisir esthétique, glorification de la saccharocratie et enjeu documentaire

[mars 2025]

L'historienne d'art Capucine Monfort, analyse l'art des gravures documentaires et publicitaires servant à raconter au XIXe siècle l'essor d'une industrie sucrière, concomitamment avec le perfectionnement de l'art lithographique en couleurs.

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Analyses
9 décembre 2024

Dans les cuisines communistes de la bande dessinée chinoise

[mars 2025]

Après l’instauration du communisme au sommet de l’État chinois en 1949, avec Mao Zedong comme chef suprême, c’est la décennie 1966-1976 qui voit s’opérer le tournant le plus radical de l’idéologie maoïste, au cours de ce qui est officiellement qualifié de « Grande Révolution culturelle prolétarienne ». Le lancement de cette Révolution culturelle est initié par Mao Zedong en 1966 alors que des luttes de pouvoir agitent les hautes sphères politiques chinoises et ont pour effet de saper l’autorité du Grand Timonier. Afin de retrouver sa position de dirigeant incontesté, ce dernier décide de s’appuyer sur une jeunesse fanatisée – les Gardes rouges – pour mener une brutale et vaste purge. Cette épuration lui permet en premier lieu de ramener sous sa férule tout l’appareil d’État, mais elle s’étend également à tout le champ des productions culturelles du pays. On détruit ainsi tout ce qui est jugé trop féodal, tout ce qui fleure un peu trop le révisionnisme : dans le monde de la bande dessinée comme ailleurs, on bannit les œuvres qui présentent les méchants de façon un peu trop bienveillante, de même que celles qui comportent trop d’éléments surnaturels ou trop d’histoires d’amour jugées bourgeoises. Le contenu des lianhuanhua (连环画), les petits livrets de bande dessinée chinoise, se réduit à l’expression de la plus pure idéologie maoïste révolutionnaire.

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