twist à bamako

Robert Guédiguian
mercredi 26 | jeudi 27 | vendredi 28 | samedi 29 | dimanche 30 | lundi 31 | mardi 1er |
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20:45 |
14:00 |
20:30 |
14:30 |
14:15 |
mercredi 2 | jeudi 3 | vendredi 4 | samedi 5 | dimanche 6 | lundi 7 | mardi 8 |
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21:00 |
14:30 |
18:15* |
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séance spéciale : * dernière séance le mardi 08 Février à 18h15 |
synopsis
notes de production
Genèse
C’est en voyant à l’automne 2017 l’exposition des photographies de Malick Sidibé, « Mali Twist », à la Fondation Cartier, que Robert Guédiguian a commencé à s’intéresser à la jeunesse du Mali des années 1960. Peu après, il en discutait avec Marc Bordure, l’un de ses associés d’Agat Films, qui avait rencontré le commissaire de l’exposition avec l’idée de produire une série ou un film documentaire. Le réalisateur se souvient : « En marchant dans la rue, il commence à me raconter ce qu’il avait appris sur le Mali des années 1960 et me décrit l’exaltation révolutionnaire qui animait cette jeunesse. Au bout de quelques minutes, je lui ai dit "et si je faisais un film de cinéma avec tout ça ?". »
Une histoire à la fois étrangère et familière
Aux yeux de Robert Guédiguian, « cette histoire de jeunes gens idéalistes qui veulent créer un État socialiste après l’indépendance tout en dansant le twist et le rock’n’roll, ressemble à ma propre histoire. Si Bamako ou Marseille en modifie la forme, le fond est strictement identique. » Il ajoute : « J’ai le droit et le devoir de regarder toutes les histoires du monde. Heureusement, on peut raconter des choses qu’on n’a pas vécues, parce que nos pauvres vies sont très limitées. Je le dis sans provocation, c’est mon histoire, comme Tchekhov, Grossmann ou Harrison sont à moi, comme toute l’histoire et la culture du monde m’appartiennent, et je me dois de les utiliser. »
Phase de documentation
Avec le co-scénariste Gilles Taurand, Robert Guédiguian a assemblé beaucoup de documentation pour se renseigner sur le Mali des années 1960. Ils se sont inspirés d’une des photographies les plus connues de Malick Sidibé où l’on voit deux jeunes gens danser, lui en costume blanc et elle, pieds nus en robe. S’ils sont en réalité frère et sœur, le réalisateur en a fait pour son film un couple d’amoureux : « Nous voulions raconter une belle et tragique histoire d’amour pour incarner ce que j’appelle ce "moment communiste", de construction, de fête révolutionnaire où les possibles se heurtent à la contre révolution mais aussi à la tradition et aux coutumes ancestrales. »