l’echiquier du vent - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
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l’echiquier du vent

ciné répertoire
Shatranj-e baad
Iran - 1976 - 1h41
sorti en France le 18 août 2021
film - version originale sous-titrée en français
de

Mohammad Reza Aslani

avec : Mohamad Ali Keshavarz, Aghajan Rafi, Shohreh Aghdashloo, Akbar Zanjanpour, Hamid Taati, Shahram Golchin, Fakhri Khorvash
séances : semaine du mercredi 17 novembre 2021
mercredi 17 jeudi 18 vendredi 19 samedi 20 dimanche 21 lundi 22 mardi 23
20:30*
séance spéciale :
* cité-club en présence de Gita Aslani (fille du réalisateur), tarif unique 4€

synopsis

Suite à la mort de son épouse, Haji Amou, un commerçant traditionaliste, patriarcal et corrompu, projette de se débarrasser de sa belle-fille, Petite Dame, héritière en titre de la fortune et de la belle maison luxueuse dans laquelle ils vivent. Cette femme émancipée et moderne est paralysée et ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant. Pour faire face au complot formenté par son beau-père, elle se fait aider par sa servante, ignorant que celle-ci joue sur les deux tableaux...
- voir la bande annonce

notes de production

Une redécouverte

Il a fallu attendre quarante-cinq ans pour découvrir L’Échiquier du vent, réalisé en 1976. La visibilité du film dès sa sortie fut limitée à cause d’une désastreuse avant-première sabotée au Festival International de Téhéran en 1976. L’œuvre est jugée d’emblée trop avant-gardiste et intellectuelle par la critique. Après l’instauration du gouvernement islamique en 1979, L’Échiquier du vent fut interdit à cause de son contenu non-islamique et les bobines sont alors déclarées perdues. Le long-métrage est finalement visible en 2021 grâce à la restauration de The Film Foundation, la Cineteca di Bologna et l’Image Retrouvée à Paris, effectuée sur les négatifs du film découverts par hasard par la fille du réalisateur dans une brocante.

extrait(s) de presse

Culturebox - Les retrouvailles inespérées avec L'Echiquier du vent comblent un grand vide dans la connaissance d'un cinéma iranien plein de surprises. Un joyau !
Libération - Grand film de mise en scène, raffiné comme une enluminure persane – une esthétique que l’on pourrait en cela rapprocher du cinéma de Paradjanov –, l’Echiquier du vent est un bijou dont la ciselure n’a d’égale que la noirceur retorse qui le traverse.
Les cahiers du cinéma - Sulfureux et visuellement superbe (…), L’Echiquier du vent est un conte cruel dont l’intrigue, tordue à souhait, ne pouvait que déplaire aux zélateurs des dictatures de tout poil.
Les Inrockuptibles - Une sorte de Buñuel iranien qui fredonne son poème singulier, entre miniature persane et parabole féministe.