archives 2013 des rendez-vous de la Cité

De Winsor McCay (Little Nemo in Slumberland) à David B (Le Cheval blême, Les Complots nocturnes), les images de rêve foisonnent dans la bande dessinée. Pour riche qu’il soit, ce sujet n’a pourtant jamais encore été étudié comme tel. La Cité lui consacre une grande exposition anthologique, composée d’environ deux cents pièces, principalement des planches originales, mais aussi des imprimés, des agrandissements, une sculptures, un film, dans une scénographie spectaculaire.

Afin de vous aider à mieux préparer vos cadeaux de Noël et vos Étrennes, la librairie de la Cité ouvre exceptionnellement ses portes le lundi 23 décembre de 10h à 18h, prolongeant ainsi le week-end (la librairie est toujours ouverte le samedi et le dimanche de 14h à 18h) pour vos achats.

Lucile Ahrweiller viendra dédicacer son dernier livre jeunesse, Tu es vraiment formidable, à la librairie samedi 14 décembre. Une belle idée cadeau pour des enfants créatifs.

Bonne nouvelle : dans le cadre du soutien qu’elle apporte aux entreprises culturelles cinématographiques, la Région Poitou-Charentes propose, en partenariat avec la Cité, deux séances de Loulou, l’incroyable secret au tarif unique de 2€ ! Réalisé par Grégoire Solotareff et Eric Omond, ce long métrage d’animation est produit par la société Prima Linea productions installée à Angoulême.

Pour la troisième année consécutive, la Cité s’associe au Jour le plus court, fête populaire et participative initiée par le Centre National du Cinéma et de l’image animée, qui a pour objectif de promouvoir le court métrage dans tous les lieux et sur tous les écrans. Les courts seront donc à l’honneur sur les écrans de la Cité ce 21 décembre, avec notamment la reprise d’un des plus beaux films de Frédéric Back, L’Homme qui plantait des arbres, ou encore le lancement de la projection systématique, en ouverture de chaque séance, d’un court animé réalisé par les étudiants de l’EMCA (École des métiers du cinéma d’animation d’Angoulême).

Si le cinéaste David Fincher, co-scénariste avec Matz, ne sera peut-être pas présent à la carte blanche de décembre, Miles Hyman qui a magnifiquement adapté en bande dessinée le célèbre roman de James Ellroy Le Dahlia Noir, vous accueillera avec enthousiasme au musée à partir de 18h. Ce sera l’occasion d’échanger avec lui, de découvrir ses passions et quelques planches du musée ainsi que ses propres originaux commentées par l’auteur, avant une dédicace à la librairie.

Les Pays d’Horte et Tardoire et Sud Charente, associés à la Cité, invitent petits et grands à l’inauguration de La Forêt s’affiche, l’exposition dont les auteurs sont des enfants. Un samedi après-midi festif qui sera aussi l’occasion de découvrir la bande dessinée La forêt en chantier.

Le cinéma de la Cité présente deux documentaires de Bijan Anquetil. Des rives du canal de l’Ourcq où vivent deux jeunes afghans (La Nuit remue) au terrain vague de Saint-Denis où plusieurs familles Roms sont installées (Le Terrain)... le réalisateur capte des gestes anodins et pourtant essentiels qui nous parlent de la vie commune, de la transmission, du partage de l’intime et de l’accueil de l’autre. Soirée en présence de Bijan Anquetil, organisée en partenariat avec Creadoc.

La chasse au Snark suit une année scolaire dans un établissement belge d’éducation autogérée où sont accueillis des adolescents souffrant de troubles du comportement, basée sur une pédagogie non-répressive. Loin de certains reportages qui aborderaient le sujet en le dramatisant, le film de François-Xavier Drouet s’attache à observer la relation entre jeunes et adultes, lien fragile, sans cesse à réparer, la parole comme un fil ténu qui se noue, se tend, jusqu’à rompre parfois. Soirée en présence de François-Xavier Drouet.

Dans Le Joli mai, film rare et méconnu, Chris. Marker prend le pouls d’une époque : la France du début des années 1960. Un documentaire sur Paris en cette année 1962 marquée par la fin de la guerre d’Algérie. Au gré des rencontres, le film aborde tous les sujets : la politique, l’amour, le bonheur, le progrès. Passionnante d’un bout à l’autre, la projection sera précédée d’une conférence de Nils Solari, journaliste membre du réseau Action - critique - médias, sur le thème de « la ré-appropriation populaire des médias ». Une soirée organisée en partenariat avec Sisyphe vidéo et le Pôle Image Magelis.

Chaque mois, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche tirée de sa prestigieuse collection, l’occasion pour le visiteur de (re) découvrir une œuvre emblématique de l’histoire du 9ème art ou au contraire injustement méconnue. Ce mois-ci c’est une planche extraite de la série de science-fiction Man-Thing dessinée par Gray Morrow, qui est ainsi proposé aux visiteurs du Musée durant tout le mois de décembre.

Longtemps invisible, L’Ultimatum des trois mercenaires, thriller politique réalisé par Robert Aldrich en 1978, refait surface dans sa version longue qui rend justice à l’un des derniers grands films du grand réalisateur américain. Une séance présentée par Philippe Rouyer, collaborateur de la revue Positif. En partenariat avec le Lisa (Lycée de l’image et du son d’Angoulême).

Fantômes, vampires, zombies et Kiss army se donnent rendez-vous à Angoulême pour participer aux festivités : dix films, ateliers et rencontres bande dessinée, concerts, jeu collaboratif et d’autres surprises tapies dans l’ombre.

Dix-sept exposants présentant leurs spécialités, des animations, des ateliers pour petits et grands gourmands, des soins esthétiques au chocolat, un sculpteur, la visite du musée de la bande dessinée, des livres tout chocolat à découvrir à la librairie de la Cité, un salon de thé… voici le programme pour deux jours de gourmandises à Angoulême.

Elle est la dessinatrice de la série Cruelle Joëlle, d’après un scénario de Davide Cali qui paraît depuis 2010 aux éditions Sarbacane. Il est le dessinateur de la série Zombies, d’après un scénario d’Olivier Péru, qui paraît depuis 2010 aux éditions Soleil. Ninie et Sophian Cholet, tous les deux particulièrement impliqués dans le festival rayon fantastique (dont l’affiche est signée Ninie), dédicacent leurs derniers ouvrages à la librairie de la Cité. Qu’on se le dise !

Réservez votre début de soirée du 20 novembre pour rencontrer l’auteur Alfred, illustrateur et dessinateur de bande dessinée qui reçut avec Olivier Ka, le Prix du Public et Essentiel à Angoulême en 2007 avec le livre Pourquoi j’ai tué Pierre. L’auteur, qui vient de récemment publier le roman graphique Come Prima, vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par une présentation de ses planches originales avant une dédicace à la librairie.

Dans le cadre du festival Rayon fantastique organisé par la Cité, la Nef et Hidden Circle, en partenariat avec le Lisa et la revue Metaluna, la Cité propose un ciné môme spécial avec Monsieur Joe d’Ernest B. Schoedsack en hommage au grand concepteur d’effets spéciaux, Ray Harryhausen, dont ce fut le premier film. Dans l’esprit de King-Kong, un chef-d’œuvre du cinéma de genre pour grand public, rarement diffusé sur grand écran.

Un des temps forts du festival Rayon fantastique fut incontestablement la Nuit fantastique. Un événement unique, une nuit entière dédiée à l’actualité et au patrimoine du cinéma de genre ! Proposée par La Nef, la Cité et l’association Hidden Circle en présence de Benoît Delépine et Rurik Sallé, acteur, compositeur et journaliste spécialisé (Metaluna...), la nuit fantastique présenta jusqu’à l’aube un programme exceptionnel à tarif spécial. Cinq longs métrages (Le Dernier pub avant la fin du monde d’Edgar Wright, Go Goa Gone de Krishna D.K. et Raj Nidimoru, Dead Shadows de David Cholewa , Les Griffes de la nuit de Wes Craven, 2019 après la chute de New York de Sergio Martino) jalonnèrent cette nuit riche en surprises horrifiques et inattendues.

Dans le cadre du Rayon fantastique, le festival fantastique organisé par la Cité, la Nef et Hidden Circle, en partenariat avec le Lisa et la revue Metaluna, l’événement qui fera frissonner petits et grands, la Cité propose un ciné-môme spécial consacré à L’étrange Noël de Monsieur Jack. L’occasion de (re)découvrir le chef-d’œuvre imaginé par Tim Burton et réalisé par Henry Selick. Il est à noter que le 23 et le 24 novembre, c’est la dessinatrice Ninie, auteure de l’affiche du festival, qui présentera le film au public.

Chaque mois, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche tirée de sa prestigieuse collection, l’occasion pour le visiteur de (re) découvrir une œuvre emblématique de l’histoire du 9ème art ou au contraire injustement méconnue. Ce mois-ci c’est Jean Cézard,dessinateur humoristique pilier de Pif Gadget et auteur de l’immortel Arthur le Fantôme qui est ainsi proposé aux visiteurs du Musée en ce mois de Novembre.

En avant-première, quelques jours avant la sortie de l’ouvrage, Thierry Groensteen présente et signe Nocturnes, le catalogue de l’exposition-événement sur le rêve dans la bande dessinée qui sera présentée au musée de la bande dessinée à partir du 20 décembre. Superbement do-édité par le prestigieux éditeur CItadelles & Mazenod et la Cité, l’ouvrage, tout à la fois catalogue de l’exposition, essai détaillé et superbe ouvrage illustré, invite à emboîter le pas à tous les explorateurs intrépides du continent onirique, des artistes du Moyen Âge à David B. en passant par Winsor McCay, Mœbius, Julie Doucet ou Marc-Antoine Mathieu.

Sous les coups des riffs sanglants les murailles s´effondrent dans un fracas d´enfer et les saints ne savent plus à qui se vouer en cette nuit de tous les péchés. Alors mettez votre âme à nu car voici l’Arockalypse. En ouverture du festival Rayon fantastique organisé en partenariat avec Hidden circle, la Nef et Métaluna, la Cité consacre un mardi fantastique hors-série au Rock’n’Roll avec deux films aussi déjantés que cultes ! Spinal tap de Rob Reiner (Quand Harry rencontre Sally) tourne en dérision un certain folklore du hard rock à travers le tournage d’un faux documentaire sur Spinal tap, groupe sur lequel plane une inquiétante malédiction. Véritable rencontre du troisième type entre le hard rock du groupe Kiss et l’univers fantastique, Kiss contre les fantômes est une munificente pépite nanarde aux reflets coruscants. Soirée animée par Hidden circle et La Nef.

Il n’est pas toujours facile de donner, il est toujours difficile de recevoir. Donner, recevoir présente les histoires de vie de quatre familles qui ont été confrontées aux questions du don d’organes ou de la greffe. C’est le cheminement de la pensée menant à la décision qui est au centre de chaque récit et non la dimension médicale. Avec humilité et beaucoup de générosité, les personnages nous dévoilent les souffrances, les sentiments, les bonheurs qui ont entouré ces moments exceptionnels... Séance suivie d’un débat en partenariat avec France adot 16 et Destiny distribution

Dans le précédent documentaire de Jocelyne Lemaire Darnaud, Paroles de bibs, un des ouvriers se demandait pourquoi les actionnaires américains étaient sur la plage, à se reposer, alors que lui faisait les 3x8, et respirait des produits toxiques dans son atelier pour un salaire de misère. À travers cette colère légitime et au-delà de la question cruciale du rapport capital-travail, il s’interrogeait sur la responsabilité des actionnaires et des investisseurs. Pour la documentariste il y avait là un thème à creuser... Une séance organisée en partenariat avec la Cigale de l’angoumois et la Mpp dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale.

Le Prix LUX est un prix cinématographique décerné par le Parlement européen.
Attribué par un jury formé par les députés européens, le Prix LUX récompense une œuvre qui illustre l’universalité des valeurs européennes, la diversité culturelle et le processus de construction continentale. Miele, Alabama Monroe et Le Géant égoïste sont les trois films finalistes du Prix LUX 2013. Le cinéma de la Cité a été choisi pour accueillir la Journée du Prix LUX en France, au cours de laquelle le public pourra découvrir les trois films en compétition, en présence d’éminents représentants des autorités locales. Entrée libre.

Tourné en superscope 16 millimètres, El Puesto met en scène le gardien d’un pâturage isolé en Patagonie. D’une beauté rare le film documentaire d’Aurélien Levêque, exalte la nature époustouflante de la terre de feu et l’authenticité d’un gardien de troupeau. Projection organisée avec Creadoc et en présence du réalisateur.

Depuis plus de 15 ans, Prima Linea Productions produit des films d’animation pour le cinéma, publicités et œuvres numériques, marquant opiniâtrement le territoire des images avec un sens certain de l’originalité. Leurs fondateurs, Valérie Schermann et Christophe Jankovic, se prêtent au jeu de la carte blanche durant cette soirée et retracent, projections à l’appui, l’histoire de leur société de production. La projection de la copie restaurée du Roi et l’Oiseau de Paul Grimault, film choisi par Valérie Schermann et Christophe Jankovic pour la superbe restauration dont il vient de bénéficier, prolongera la rencontre. Un rendez-vous de la Fête du cinéma d’animation proposé par la Cité et le Pôle image Magelis.

Chaque mois, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche tirée de sa prestigieuse collection, l’occasion pour le visiteur de (re) découvrir une œuvre emblématique de l’histoire du 9ème art ou au contraire injustement méconnue. Ce mois-ci c’est Caran d’Ache (1858-1909), un des plus grands dessinateurs de presse de la fin du XIXème siècle - auteur du fameux dessin sur l’affaire Dreyfus, intitulé « Un dîner en ville »- et l’un des pionniers français de la bande dessinée, qui est ainsi proposé aux visiteurs du Musée en ce mois d’août.

La Cité vous invite à la rencontre de Patrick Prugne, dessinateur et scénariste de bande dessinée reconnaissable grâce à sa magnifique technique de mise en couleur directe. L’auteur qui vient de publier Pawnee aux éditions Daniel Maghen vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par une présentation de ses planches originales avant une dédicace à la librairie.

En ouverture de 16000 Toons, le festival des studios d’animation d’Angoulême, 16000 Images, la Cité et le Pôle Image Magelis vous convient à l’avant-première de Loulou, l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Eric Omond, le nouveau dessin animé de Prima Linea Productions (le studio angoumoisin à qui l’on doit déjà Loulou et autres loups, U, Peur[s] du noir et Zarafa), en présence de toute l’équipe du film.

Le Pôle Image Magelis, le Collectif Kinoa et Créadoc, filière documentaire de création de l’Université de Poitiers, proposent une projection en plein air du documentaire Qui sème le vent : le film de la Marche des possibles de Julien Baroghel et Irene Bailo (diplômés de Créadoc), en présence des deux réalisateurs.

Pour sa septième édition, 16000 Toons, le festival des studios d’animation d’Angoulême présenté par 16000 Images, se déroulera du 18 au 20 octobre 2013 à la Cité et à l’Espace Louis Aragon de Ma Campagne.

Si la figure féminine a toujours occupé une place dans le cinéma fantastique, c’est sans doute parce qu’elle elle y présente une très grande variété de facettes. Victime fragile qui rend plus perceptible la peur, elle peut aussi incarner la force inquiétante, la menace castratrice ou la vengeance subtile et impitoyable. Il y avait là matière à concocter le programme du mardi fantastique de rentrée avec la reprise d’un chef-d’œuvre de Roman Polanski, Répulsion (1965), film habité par une Catherine Deneuve inquiétante voire malsaine, suivi de Magic Magic (2013) de Sebastián Silva, qui nous confronte lui aussi à l’effroyable dérèglement mental d’une jeune femme incarnée par Juno Temple. Une soirée en partenariat avec Hidden Circle.

La maison des auteurs vous invite à rencontrer les auteurs actuellement en résidence et à découvrir, en leur compagnie, leurs projets en cours et leurs dernières créations.
Dans l’après-midi des ateliers vous permettront d’expérimenter diverses facettes de la création en images.

Vingt ans avant The Artist, Sidewalk stories est un hommage incontesté au film mythique de Chaplin, Le Kid. Tourné dans un somptueux noir et blanc, et dans l’esprit des films muets des années 1920, il relate avec malice et tendresse l’histoire d’amitié entre un vagabond et une fillette. Charles Lane capte le quotidien des sans-abri au plus près, pour délivrer un message intemporel de générosité, de chaleur et d’amour, le tout accompagné par une partition musicale signée du compositeur Marc Marder.

La Cité vous invite à la rencontre de Thierry Leprévost. Storyboarder pour le dessin animé mais aussi dessinateur, scénariste et coloriste de bande dessinée, il vient tout juste de publier Monster Club avec Masbou au scénario. Thierry vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par une présentation de ses planches originales avant une dédicace à la librairie.

La Ruée vers l’or est un film clé de l’histoire du cinéma mondial dont de nombreuses scènes ont fait rire des générations de cinéphiles (la chorégraphie des petits pains, la cabane au bord du précipice...). Film burlesque qui ne vieillit pas, La Ruée vers l’or est peut-être la réalisation la plus tendre et la plus mélancolique de Charles Chaplin.

Charlot est à l’honneur ce mois-ci à la Cité ! Alors que La Ruée vers l’or est au programme de ciné mômes en septembre, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche de Raoul Thomen, dessinateur belge, qui fut le premier à animer, pour le public des jeunes lecteurs français, les aventures du personnage créé au cinéma par Charlie Chaplin. L’occasion pour le visiteur de découvrir l’art de cet auteur dont la carrière débute dans les années 1920, qui a principalement réalisé des histoires de Charlot et qui a été souvent oublié par les histoires de la bande dessinée.

Le meilleur de la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle à la compétition officielle du Festival de Cannes qui a pour objectif de découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus, s’affiche à la Cité et en avant-première. Cette semaine : Ugly, un thriller indien de Anurag Kashyap qui compte parmi ses interprètes quelques-unes des vedettes de l’écran du sous-continent et s’inspire autant du cinéma d’action américain que de la tradition cinématographique indienne.

Le cinéma de la Cité propose, en avant-première, le meilleur de la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle à la compétition officielle du Festival de Cannes qui a pour objectif de découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus. Au programme, un premier film, celui de Thierry de Peretti, Les Apaches, et le tout aussi formidable documentaire de Marcel Ophuls, Un Voyageur, dans lequel celui-ci retrace sa carrière cinématographique.

L’année 2013 revêt pour le monde du patrimoine une importance bien particulière : elle est le cadre de la commémoration du centenaire de la loi du 31 décembre 1913, texte fondateur pour la protection des monuments historiques en France, mais aussi une occasion de célébrer la 30e édition des Journées européennes du patrimoine qui vont à nouveau alimenter l’insatiable curiosité du grand public pour le patrimoine. Précisément, participant cette année encore à cette manifestation, la Cité met l’accent sur ses "trésors nationaux" en proposant notamment des visites commentées de la collection permanente, des archives du musée et de la bibliothèque ou de l’exposition consacrée à Spirou, véritable "monument historique" de la bande dessinée.

Chaque mois, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche tirée de sa prestigieuse collection, l’occasion pour le visiteur de (re) découvrir une œuvre emblématique de l’histoire du 9ème art ou au contraire injustement méconnue. Ce mois-ci c’est Marijac (1908-1994), homme de presse, éditeur, dessinateur, scénariste, l’un des grands noms, aujourd’hui un peu oublié de la bande dessinée française qui est ainsi proposé aux visiteurs du Musée en ce mois d’août.

Comme chaque année, voilà que s’annonce la Fête du Cinéma, rendez-vous désormais incontournable des amateurs du 7ème art. L’occasion de profiter de nombreux films à un (petit) tarif unique. L’opération se déroule partout en France et bien sûr au cinéma de la Cité qui, outre les nouveautés au programme dont le dernier film d’Ari Folman (le réalisateur de Valse avec Bachir), propose cette année une soirée « Django, deux fois déchaîné » avec, à l’affiche, le Django de Sergio Corbucci et la version de Quentin Tarantino, Django unchained.

Le festival Courant 3D, rendez-vous du film court en relief, est organisé par l’association Prenez du Relief, qui milite pour le développement et la diffusion du court métrage 3D. L’objectif n’est pas de faire du relief pour le relief, mais de promouvoir des histoires cinématographiques où le relief apporte une autre dimension, qu’elles n’auraient pas sans ce dispositif.

Chaque mois, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche tirée de sa prestigieuse collection, l’occasion pour le visiteur de (re) découvrir une œuvre emblématique de l’histoire du 9ème art ou au contraire injustement méconnue. Ce mois-ci c’est Martin Vaughn-James, auteur dont l’œuvre radicale se situe aux limites expérimentales de la bande dessinée qui bénéficie de cet éclairage. Artiste d’origine anglaise ont lui doit notamment La Cage, histoire dépourvue de personnages, qui doit beaucoup aux théories du Nouveau roman et dont est tirée la planche présentée au musée.

La Dernière licorne est l’adaptation de l’œuvre la plus célèbre de l’écrivain de fantasy américain Peter S. Beagle, connu dans le monde entier. Le périple initiatique d’une licorne pour retrouver ses congénères a inspiré aux réalisateurs, Jules Bass et Arthur Rankin Jr, un film d’animation d’une rare intensité dramatique et d’une épiphanie de couleurs au cœur d’un monde de fables et de magie.

Aya de Yopougon est l’adaptation par ses créateurs, Marguerite Abouet (l’auteur) et Clément Oubrerie (le dessinateur), d’une savoureuse bande dessinée aujourd’hui traduite dans 15 langues. D’origine ivoirienne, Marguerite Abouet y raconte l’Afrique de son enfance dans les années 1970, loin des guerres, de la famine ou du sida. Le dessin animé, qui reprend les deux premiers tomes de la bande dessinée se veut une chronique tendre et pleine de gouaille de l’Afrique de cette époque. Une adaptation très attendue que salue la Cité en proposant un tarif préférentiel de 3,50€ aux visiteurs du musée de la bande dessinée et de l’exposition Spirou : un héros dynamique.

Pour son second long métrage en tant que réalisateur, Roman Coppola (fils de Francis Ford Coppola et frère de Sofia Coppola) invite ses amis Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Bill Murray et Patricia Arquette dans une variation ébouriffante et déjantée sur la passion amoureuse. Le style malicieux et peu conventionnel du film lui promet une accession rapide au rang de film culte.

Après Valse avec Bachir qui a été applaudi dans le monde entier, le réalisateur Ari Folman revient avec le très attendu Le Congrès, film inspiré d’un célèbre roman de Stanislas Lem. Loin du documentaire d’animation qui était la marque du précédent opus, Folman nous propose une histoire de science-fiction à mi-chemin entre réalisme et animation. Un véritable événement cinématographique que salue la Cité en proposant, à partir du jeudi 4 juillet, un tarif préférentiel de 3,50€ aux visiteurs du Musée de la bande dessinée.

Venus entre autres des écoles Jean Mermoz, Marie Curie, Emile Roux, ce sont environ 400 élèves des classes de CE1 et CE2 d’Angoulême qui ont assisté à la projection du film d’animation Kérity la maison des contes. Une sortie au cinéma offerte aux scolaires grâce à un nouveau dispositif initié par la ville d’Angoulême, Bulles de culture.

Vivez l’aventure grandeur nature dans l’exposition Spirou, un héros dynamique !
Questions, devinettes, messages codés, coloriages… tous les ingrédients seront réunis pour un remue-méninge amusant et instructif, à vivre en famille !

Joyeux anniversaire Spirou ! Né en 1938 sous la plume du dessinateur Rob-Vel, Spirou fête en 2013 ses trois quarts de siècle, et de belle manière : une exposition événement dans le lieu de référence de la bande dessinée en France. L’exposition Spirou : un héros dynamique retrace la carrière d’un groom pas comme les autres et montre comment un personnage résiste à autant de changements et de dessinateurs, quelles sont ses constantes, quel est son code génétique à travers les époques, et entend s’adresser à toutes les générations de lecteurs, des nostalgiques aux plus jeunes, adeptes du "Petit Spirou".

Les médiateurs du musée de la bande dessinée et du musée du papier s’associent pour vous emmener à la découverte des expositions Spirou, un héros dynamique et Mode et papier, dans le cadre de l’opération « Quartiers d’été ». À la fin de la visite, sortez un accessoire de mode de votre bagage et laissez-vous tirer le portrait comme une star !

En plus des films en compétition, de l’hommage au cinéma québécois, le Film francophone d’Angoulême propose d’aller à la découverte de programmes inédits, de coups de cœur, souvent en présence de l’équipe du film. Passage en revue des « séances spéciales » et « coups de cœur » à découvrir à la Cité.

Les dix courts métrages d’animation présentés avant les dix longs métrages en compétition au festival du Film francophone d’Angoulême sont également en compétition officielle. Le jury présidé par Catherine Frot décernera au meilleur d’entre eux le Valois René Laloux, parrainé par la Cité. Présentation de tous les films.

La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image est heureuse d’accueillir et accompagner la sixième édition du Festival du Film Francophone d’Angoulême, qui se déroulera du 23 au 27 août 2013.

Le festival du Film francophone d’Angoulême, pour sa sixième édition, rend hommage à la cinématographie québécoise avec une sélection de douze films majeurs : dix présentés au cinéma de la Cité et deux projetés en plein air sur le parvis du musée de la bande dessinée.

Le dernier film d’Abdelatif Kéchiche a remporté la Palme d’or du 66ème Festival de Cannes, partagée avec les deux actrices principales du film, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux. Cette ample adaptation de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh est présentée en avant-première à la Cité.

Sorti en 1966, Django, de Sergio Corbucci, a marqué le western si fortement qu’il existerait plus de 300 films de par le monde qui en découlent plus ou moins directement. Dont le formidable Django unchained, réalisé par Quentin Tarantino, dernier avatar des aventures de notre pistolero crasseux. Dans le cadre de la Fête du Cinéma et à l’occasion d’une nouvelle sortie du film de Corbucci, la Cité propose une soirée spéciale « Django deux fois déchaîné », animée par l’association Hidden Circle, partenaire de la Cité.

Le clou du festival du Film francophone : les films de la compétion officielle ! Dix longs métrages et dix courts métrages concourent pour les Valois. Tous les films sont projetés au cinéma de la Cité et à l’espace Franquin.

La Cité vous invite à rencontrer Killoffer, graphiste, enseignant, illustrateur et auteur de bandes dessinées bien connu. L’auteur de 676 apparitions de Killoffer ou encore de Quand faut y aller, publiés à L’Association, vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par une présentation de ses planches originales avant une dédicace à la librairie.

La Cité accueille, à l’occasion du Salon du bien vieillir qui se tiendra à Angoulême les 7 et 8 juin 2013, des conférences et la projection du film Le Sens de l’âge de Ludovic Virot. Accès libre dans la limite des places disponibles.

Chaque mois, le musée de la bande dessinée met à l’honneur une planche tirée de sa prestigieuse collection, l’occasion pour le visiteur de (re) decouvrir une œuvre emblématique de l’histoire du 9ème art ou au contraire injustement méconnue. Ce mois-ci c’est George Omry, dessinateur disparu prématurément durant la première guerre mondiale qui est ainsi proposé aux visiteurs du Musée.

Laissez-vous guider par le plus petit des hommes devenu Roi ! Voici un petit tour d’horizon des contes et légendes de Hongrie, remplis de mystère, d’ensorcellement, de ruse, de courage et de bien d’autres histoires magiques... Fondé dans les années 1970, le Studio Kecskemét, qui nous propose ces cinq courts métrages, entretient la grande réputation de la Hongrie en matière d’animation. Accessible aux enfants à partir de 3 ans.

Pas d’image de synthèse, pas d’effets spéciaux renversants, Ernest et Célestine est un film d’animation qui a fait le pari de l’économie de moyens, pour retrouver le graphisme dépouillé et les émotions des livres de Gabrielle Vincent dont il est l’adaptation. Un petit chef-d’œuvre drôle et émouvant !

Pour patienter jusqu’à la prochaine édition du Festival international de la Rochelle (du 28 juin au 8 juillet 2013), la Cité accueille Prune Engler, figure emblématique de la manifestation dont elle est la déléguée générale depuis 2001. En compagnie de la comédienne Marilyne Canto, elle présentera en avant-première Le Prochain film, la toute dernière réalisation du cinéaste français René Féret.

Le cinéaste japonais Sion Sono s’intéresse à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses conséquences dramatiques pour la population. Plus exactement l’action de cette fiction est censée se déroulait quelques années après le drame, dans une ville imaginaire, Nagashima (combinaison de Nagasaki, Hiroshima et Fukushima). Un accident survient alors dans un quartier où vit une famille d’éleveurs. The Land of hope est la toute première fiction réalisée depuis le dame qui a frappé Fukushima. La projection est suivié d’une rencontre avec Charente nature.

En 2006, Fatih Akin tourne la scène finale de son film De l’autre côté à Çamburnu, village de Turquie où les habitants vivent au plus près de la nature. Il entend alors parler d’un projet de décharge construit dans un mépris total de l’environnement qui menace le village et auquel s’opposent le maire et les habitants. Il décide de lutter par ses propres moyens en réalisant un documentaire sur leur résistance. Polluting Paradise est à la fois un portrait remarquable de la population turque des campagnes, et un émouvant plaidoyer pour le courage civique.

Vingt ans après Céline, Jean-Claude Brisseau renoue avec le cinéma fauché de ses débuts, mêlant réalisme et surnaturel, simplicité déconcertante et vrais moments de poésie. Et vingt ans après la présentation de Céline au Festival de Berlin, le réalisateur remporte le Léopard d’Or du célèbre festival de Locarno avec La Fille de nulle part . À voir tout de suite évidemment.

Sur le sujet très sensible des attentats suicides en Israël (le film a été interdit par Beyrouth à la demande du bureau de boycottage d’Israël), Ziad Doueiri nous propose avec L’Attentat une œuvre digne et bouleversante, un regard sur la complexité du conflit israélo-palestinien, mais surtout axé sur les relations humaines. Pour le réalisateur, « Le cœur du film est ailleurs : c’est l’implosion d’un couple. »

Le rire est le propre de l’homme et tous les peuples aiment rire et plaisanter. Dans tous les pays où l’on produit des films, on fait des comédies. Pourtant, l’humour peut être très différent d’une culture à l’autre. Le rire détend. Il permet la communication et le partage, la sociabilité et la complicité. Il peut aussi donner à réfléchir. Rire en Europe, c’est voir et comprendre l’Europe, méditer sur les différences et les similitudes. Dans le cadre de la Fête de l’Europe 2013, l’association Tera - Maison de L’Europe de la Charente et la Cité invitent à cette expérience de partage de l’humour de tous les pays d’Europe à travers un programme de films courts réunis par Eurochannel, première chaîne de télévision entièrement dédiée à la production artistique européenne.

93 la belle rebelle est une épopée, celle du neuf-trois (la Seine Saint-Denis) et celle du rock au slam en passant par le punk & le hip hop, incarnant un demi-siècle de résistance musicale flamboyante et se faisant porte-voix d’une jeunesse et de territoires en perte d’identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l’agression constante des pouvoirs successifs les stigmatisant comme « voyous », « sauvageons » ou « racailles ». Un film à voir en prélude au concert de la rappeuse Casey, à la Nef le 1er juin.

Dans le cadre des célébrations des vingt ans de l’OuBaPo (Ouvroir de Bande dessinée Potentielle), la Cité consacre une soirée à une autre branche des arts sous contraintes, l’OuCiPo (Ouvroir de Cinéma Potentiel). Concoctée avec l’auteur de bande dessinée Matt Madden, représentant pour l’Amérique du Nord de l’OuBaPo, actuellement en résidence à la maison des auteurs à Angoulême et féru de 7ème Art, cette soirée est l’occasion de découvrir les aspects du cinéma potentiel. Au programme, projection de Five Obstructions de Lars von Trier et Jorgen Leth, précédée d’un programme de courts métrages sous contrainte (narratifs, animations, vidéos clips...) et suivie d’un débat avec Matt Madden.

Réalisé par Francis Nielsen (Le Chien, le Général et les oiseaux , Emilie Jolie), Les Aventures extraordinaires de Blackie et Kanuto dans une ferme du pays basque est un conte pour enfants qui raconte les aventures d’un chien de berger, Kanuto, confronté à la naissance d’une brebis noire au sein d’un troupeau de brebis blanches. Cette arrivée bouleverse sa vie car Blackie et les autres lui en font voir de toutes les couleurs. Une histoire d’amour totalement folle entre une brebis noire, qui rêve d’aller sur la lune, et un chien de berger, avec en toile de fond quelques thèmes aux vertus pédagogiques, comme la tolérance et le respect de l’autre qui devrait ravir petits et grands.

Les certitudes de Mia vacillent lorsqu’elle rencontre Frida et très vite la jeune femme est amoureuse. Une relation compliquée s’installe. À défaut d’un scénario original, le film d’Alexandra Therese Keining se coule dans une photographie sensuelle et lumineuse servie par une mise en scène gracieuse. Séance suivie d’une présentation du collectif Ni+ Ni-, en présence des représentants départementaux et régionaux de plusieurs de ses associations membres.

Kinshasa semble bien s’imposer comme la scène musicale la plus créative et la plus explosive. C’est ce que laissent penser les films produits ces dernières années sur ce haut lieu du son exotique, Benda Bilili !, Kinshasa Symphony et ce Kinshasa Kids, mi-documentaire, mi-fiction du réalisateur Marc-Henri Wajnberg. Une histoire humaine d’une bande de gamins qui transforment leurs misères quotidiennes en une entreprise musicale couronnée de succès. Un splendide portrait de société.

Huitième long métrage du cinéaste islandais Baltasar Kormákur, Survivre est inspiré de l’histoire vraie d’un pêcheur qui à la suite du naufrage de son bateau dans lequel tous les matelots ont péri, parvient à rejoindre la terre au terme de six heures de nage. Un exploit qui devait bouleverser sa vie. Une très bonne introduction au cinéma de Baltasar Kormákur dont les réalisations sont assez simples, mais efficaces et donnent vision assez réaliste de l’Islande, loin des clichés.

Les semaines se suivent et se ressemblent à la Cité qui propose à nouveau un programme réjouissant de nouveautés au cinéma. À découvrir donc , la dernière réalisation très attendue de l’Espagnol Fernando Trueba L’Artiste et son modèle, la comédie burlesque Queen of Montreuil de l’Islandaise de naissance et Française de cœur Solveig Anspach, ou le premier film tourné en France, avec des acteurs français, du réalisateur iranien d’Une séparation, Asghar Farhadi : Le Passé, en compétition officielle au Festival de Cannes qui ouvre le 15 mai. C’est ce jour-là aussi que commence la diffusion de Song for Marion, la dernière production du britannique Paul Andrew Williams avec Terence Stamp, Vanessa Redgrave et Gemma Arterton.

L’exposition Spirou : un héros dynamique ouvrira ses portes en fanfare, à l’occasion d’une journée d’inauguration festive et familiale, ouverte à tous. Sur le parvis du musée de la bande dessinée, le public sera accueilli par Spirou en personne ! Après une visite de l’exposition aux côtés de certains auteurs de Spirou tels que Yoann, Fabien Vehlmann, Tome, Franck Le Gall, Yann (sous réserves), de nombreuses activités seront proposées aux plus jeunes. Accès libre.

Quand les femmes font leur cinéma est un festival organisé par des associations de Charente qui luttent contre les discriminations et pour l’égalité des femmes et des hommes. Pour l’édition 2013, elles proposent une sélection de films, regards portés par des cinéastes, femmes et hommes, sur les enjeux, les choix, les résistances et les tribulations de femmes dans différents endroits du monde. À l’instar des deux réalisation qui composent cette soirée à la Cité : Ich bin eine terroristin de Valerie Gaudissart et Ez Kurdim , documentaire d’Antoine Laurent et Bertrand Nicolas. Projection suivie d’un débat.

La Cité vous invite à rencontrer Cecil, dessinateur de la série Holmes aux éditions Futuropolis. L’auteur de la série Le Réseau Bombyce avec Eric Corbeyran au scénario publiée aux Humanoïdes Associés vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par une présentation de ses planches originales avant une dédicace à la librairie.

L’histoire de Little bird est intimement liée à celle du réalisateur allemand, Boudewijn Koole qui, à l’âge de 12 ans, s’était lié d’amitié avec... un choucas. Complice et confident de Jojo, interprété par Rick Lens, l’oiseau vient combler la solitude du petit campagnard souvent livré à lui-même. Little Bird dépeint avec finesse, sensibilité et justesse le monde vu par un enfant. Succès public et critique aux Pays-Bas, prix du meilleur premier film au Festival de Berlin, il concourt pour le meilleur film étranger aux Oscars 2013.

Correspondant Outre-Atlantique de l’Ouvroir de Bande dessinée Potentielle, actuellement en résidence à la maison des auteurs, l’Américain Matt Madden, à qui le musée de la bande dessinée consacre sa « planche du mois » en mai, est l’auteur des 99 exercices de style. L’équivalent pour la bande dessinée des Exercices de style de Raymond Queneau. La planche présentée ce mois-ci est une parfaite illustration de création sous contrainte. Ici un double défi que s’est donné l’auteur : raconter l’histoire de la bande dessinée américaine en six cases et en répétant un même motif dans chacune d’elles. Une belle manière de renouer avec « la planche du mois », interrompue durant quelques mois pour céder la place à la « carte blanche » de Jean-Claude Denis.

À l’occasion de La Nuit européenne des musées 2013, le musée et la librairie de la Cité ouvrent gratuitement leurs portes de 18h à 23h pour une soirée exceptionnelle placée cette année sous le signe de l’Ouvroir de Bande dessinée Potentielle.

En 1926, un directeur de la Paramount, enthousiasmé par les films
d’exploration, donne carte blanche à Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack pour réaliser un mélodrame mettant en scène l’homme, la jungle et les bêtes sauvages, des histoires de tigres mangeurs d’hommes. Les futurs réalisateurs de King Kong en tirent un étonnant reportage-fiction entre Le Livre de la Jungle et Tarzan. Pendant 60 ans, Chang fut considéré comme un film perdu et n’est revenu au cinéma que depuis peu.

Joli tir groupé en ce début de mois de mai au cinéma de la Cité. Pas moins de cinq films remarqués dans de nombreux festivals sont au programme. Une sélection internationale d’un grande variété : du cinéma socio-politique avec Les Chevaux de dieu du marocain Nabil Ayouch, Le Repenti de l’algérien Merzak Allouache ou encore Enfance clandestine de Benjamín Avila sur les heures sombres de la junte argentine ; une comédie romantique inspirée par la relation entre le président Roosevelt et sa cousine, Week-end royal de Roger Michell, et enfin un thriller nordique grand cru, L’Hypnotiseur de Lasse Hallström. De quoi patienter en attendant le palmarès de Cannes.

Tex Avery est le réalisateur qui a placé le cartoon au rang d’œuvre d’art. Son style unique complètement loufoque a souvent été copié, difficilement égalé. Retrouvez son génie délirant dans cette compilation de neuf films d’animation du plus caustique maître du genre.

Le Pôle Image Magelis, le Pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel, le CDDP (Centre départemental de documentation pédagogique) de la Charente, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image présentent la 8ème conférence du cycle Parlons d’images. Une soirée spéciale : une conférence de Raymond Bellour et une projection du film de Jean-Luc Godard Passion, suivie d’un débat.

The Grandmaster est le dixième film de Wong Kar Wai. Le cinéaste hongkongais est réputé pour ses tournages interminables (trois ans pour ce film) et sans scénario. Avant de diriger la Cité, Gilles Ciment a travaillé à ses côtés pendant neuf ans, notamment sur In the Mood for Love et 2046. Mardi 23 avril, il présentera le film et, à l’issue de la projection, esquissera les contours de la « méthode WKW » à partir d’anecdotes rocambolesques et répondra aux questions que ses souvenirs de production ne manqueront pas de soulever dans le public.

Librement inspiré des œuvres et de la correspondance de l’écrivain Paul Claudel avec sa sœur Camille, le film de Bruno Dumont relate un court épisode de réclusion psychiatrique de cette dernière. Trois jours dans l’enfer de Camille, artiste statuaire de génie, maîtresse de Rodin, internée de force par sa famille. Trois jours dans l’attente de la visite de son cadet, Paul. Juliette Binoche incarne le rôle-titre, entourée de véritables internés. Magnifique !

La Cité est partenaire du festival Musiques Métisses qui se déroulera du 17 au 19 mai sur l’île de Bourgines à Angoulême. Le cinéma de la Cité présente sur ses écrans une programmation « cinémétis » composée de cinq films : Rengaine, Le Repenti, Sababou, l’espoir, Un long sillon et Aujourd’hui. Cinémétis est organisé en partenariat avec Musiques métisses, le Conseil général de la Charente et Ciné passion 16.

Un couple de bergers filmés par Manuel von Stürler sur les bords de route en Suisse avec leurs 800 moutons, leurs quatre chiens et leurs trois ânes. Ils perpétuent aujourd’hui la tradition immémoriale de la transhumance hivernale. Une odyssée hors du temps dans la nature riche de dépaysement, avec sa rigueur, ses codes, ses bonheurs.

Sarajevo en temps de paix conserve les stigmates d’une guerre qui peinent à s’estomper. Aida Begic en évoque le souvenir de manière subtile à travers l’histoire d’une jeune femme, interprétée par l’impressionnante Marija Pikic, qui tente de se reconstruire. Une mise en scène impeccable qui enchaine les plans-séquences caméra à l’épaule. D’une vérité poignante !

Deux sorties très attendues font l’événement ce mois-ci au cinéma de la Cité. Les dernières productions de deux immenses réalisateurs sont en effet à l’affiche. Tout d’abord le film du Hongkongais Wong Kar Wai, The Grandmaster, qui nous ramène aux sources de l’art de Bruce Lee à travers le récit de la vie d’Ip Man, maître légendaire du kung-fu. Le second film est signé Gus Van Sant, qui avec Promised land aborde des préoccupations environnementales américaines via un sujet d’actualité, l’extraction du gaz de schiste.

Le studio Folimage a réuni, au sein d’un programme inédit intitulé Rose et Violette , trois pépites du court métrage d’animation, glanées au fil des festivals et productions internationales : La chose perdue, Aleksandr et Rose et Violet. Trois œuvres de grande qualité, mondialement reconnues, aux univers inspirés tantôt de Brazil , des contes russes ou de Freaks , et peuplés de créatures bigarrées et attachantes, où les monstres véritables cachent parfois leur vrai visage. Accessible aux enfants à partir de 6 ans

Petit Corbeau est un film d’animation 2D allemand réalisé par Ute von Münchow-Pohl. Un formidable moment d’animation, à l’ancienne, d’une très grande sobriété, qui prône de belles valeurs de solidarité.

Pour la première fois en France, afin de faire découvrir la richesse des univers du neuvième art, 100 000 bandes dessinées seront offertes dans de nombreuses librairies de France les 5 et 6 avril 2013 La librairie de la Cité vous invite et vous offre une bande dessinée parmi une sélection d’albums, sans aucune obligation d’achat !

Comme dans la chanson ("C’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure, quand le temps va et vient, on ne pense a rien malgré ses blessures, car le temps de l’amour, c’est long et c’est court, ça dure toujours, on s’en souvient"), Jérôme Bonnell a choisi, en filmant la naissance d’un amour entre Alix (Emmanuelle Devos) et l’homme qu’elle rencontre, de suivre ses personnages pendant une seule journée, quasi minute par minute, où le temps serait comme suspendu. Le Temps de l’aventure est le cinquième long métrage de Jérôme Bonnell, qui a déjà dirigé Emmanuelle Devos dans J’attends quelqu’un en 2007.

Jean-Charles Hue, le réalisateur de La BM du Seigneur, a passé du temps aux côtés des Yéniches, une communauté gitane dont il a gagné la confiance pour qu’ils acceptent de jouer dans cette fiction brûlante et brutale. Histoires d’embrouilles, de fraternité et de de salut qui se cristallisent autour de Fred, petit voyou au physique de sumotori de 130 kg, amateur de voitures puissantes, transfiguré depuis qu’il a été visité par un ange de Dieu. Devant la caméra de Hue cette cour des miracles atteint parfois au sublime. Projection en présence du réalisateur.

Inch’Allah est le deuxième long métrage de fiction de la Québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette, dont l’action se déroule à la frontière entre l’État d’Israël et la Palestine. Évelyne Brochu y incarne une obstétricienne qui pratique sa spécialité dans un camp de réfugiés palestiniens et se lie d’amitiés avec une Palestinienne et une militaire israélienne, que tout sépare. Une aventure de l’intime comme du territoire dont on ressort avec une nouvelle vision de la guerre. Tragique, certes, mais pas désespérée.

La crise en alexandrins... Il fallait y penser ! Une idée du dramaturge Frédéric Lordon dont la pièce D’un retournement l’autre est adaptée à l’écran dans un décor de friche industrielle par l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat. Une leçon d’économie délivrée avec brio et style, grâce notamment à une pléiade d’acteurs formidables de justesse, François Morel, Jacques Weber, Édouard Baer, Franck de la Personne, Jacques Pater, Christine Murillo… qui nous font pénétrer les coulisses d’un monde cynique et violent. Un pamphlet nécessaire.

La Cité vous invite à rencontrer le dessinateur et scénariste Jean-Luc Loyer qui vient de publier récemment Sang Noir aux éditions Futuropolis. L’auteur des Mangeurs de cailloux, de la série pour enfant Victor et de Noir métal aux éditions Delcourt vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par un commentaire sur travail avant une dédicace à la librairie.

Quartet est l’adaptation d’une pièce de théâtre écrite par Ronald Harwood qui s’était inspiré d’un documentaire suisse des années 1980, décrivant le quotidien des résidents d’une maison de repos fondée par Giuseppe Verdi. C’est l’association entre le documentaire et la pièce de théâtre que Dustin Hoffman a trouvé intéressante pour sa première réalisation cinématographique. Une comédie sensible et savoureuse portée par l’énergie d’une pléiade d’acteurs prestigieux : Tom Courtenay, Billy Connolly, Pauline Collins, Maggie Smith. Quel plaisir !

Pour beaucoup, La Nuit du chasseur (1955) est un des meilleurs films jamais réalisés ! Film unique de l’acteur Charles Laughton, cette histoire de deux enfants poursuivis par un serial killer atteint même au culte grâce à la mise en scène originale et puissante, à l’interprétation ô combien juste et marquante de Robert Mitchum et de Lillian Gish ou encore à ses scènes marquantes cent fois pastichées par la suite comme le prêche de Mitchum exhibant les mots LOVE et HATE tatoués sur ses mains. Un classique qui a influencé Tim Burton, Martin Scorsese, Spike Lee et les frères Coen. Entre autres...

Après Elephant, évoquant la tuerie du lycée de Columbine (Palme d’or à Cannes en 2003), Last days (2005), sur le suicide de Kurt Cobain, Paranoid Park (2007), plongeant dans l’univers des skaters de Portland, et Restless (2011), illustrant les rapports entre l’adolescence et la mort, le cinéaste Gus Van Sant se tourne à nouveau vers l’actualité socio-politique des USA. Avec Promised land, ce sont les préoccupations environnementales qui sont abordées via un sujet d’actualité, l’extraction du gaz de schiste, et dans un drame social où s’affrontent Matt Damon et Frances McDormand. Cinéaste des relations humaines, Gus Van Sant signe une œuvre résolument sensible et courageuse.

La Cité vous invite à rencontrer le dessinateur et scénariste Hugues Micol. Le dessinateur de Terre de Feu avec David B. et auteur de Le Chien dans la vallée de Chambara publiés aux éditions Futuropolis vous accueille au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par un commentaire sur le scénario avant une dédicace à la librairie.

Pierre et le loup est l’adaptation animée d’un conte musical pour orchestre, crée par Serguei Prokofiev afin de familiariser les enfants avec les instruments d’un orchestre. Ainsi, chaque personnage est un instrument. Pour cette version la réalisatrice, Suzanne Templeton a choisi de transposer l’histoire dans la Russie contemporaine et de soigner tout particulièrement l’orchestration, la mise en scène et l’animation. Une version magnifique. En complément de programme, on savourera un autre film d’animation Le Loup blanc du Français Pierre-Luc Granjon.

Après la peur à l’italienne et les hantises hispaniques, les mardis fantastiques rendent hommage à l’humour noir made in Britain. Dans la grande tradition de la comédie anglaise affinant ses personnages et dialogues, les films de cette soirée illustrent deux âges de la farce macabre, décapante et hilarante. Rires garantis en salle Nemo, même sans scones and cup of tea !

Mon voisin Totoro est le deuxième film d’Hayao Miyazaki à avoir été réalisé pour le désormais mythique studio Ghibli fondé en 1984 par Isao Takahata et Miyazaki lui-même. Ce conte moderne sorti en 1988, hymne à la nature dans sa description des décors et évocation d’un Japon rural presque disparu, connaîtra un succès tel au Japon qu’à l’heure actuelle tous les Japonais connaissent la créature Totoro qui est devenue l’emblème et mascotte du studio. Un chef-d’œuvre à (re)découvrir sur grand écran !

Le premier film d’Emmanuel Gras est un objet insituable. Entre documentaire et autre chose, Bovines c’est du jamais vu au cinéma ! Plus d’une heure d’images consacrées aux vaches, sans hommes ni paroles, superbement filmées, qui paissent, dorment, ruminent et meuglent. le réalisateur nous entraine dans un autre espace temps, celui de l’observation poétique de la nature. Ce film qui a trait aux vaches nous émeut.

Lorsqu’il fut présenté au Festival de Cannes le 18 Mai 2011, le film documentaire de Nadia El Fani s’intitulait encore Ni Allah, ni maître ! Une revendication provocante pour la réalisatrice qui s’est inspirée des révolutions arabes pour peindre le monde de l’activisme laïque avant et après la chute de Ben Ali. Un document passionnant, nécessaire pour comprendre le printemps arabe, qui a valu à la réalisatrice Nadia El Fani de nombreuses menaces de mort des salafistes dans son pays. Une soirée-débat organisée dans le cadre du festival Quand les femmes font leur cinéma, en partenariat avec le Groupe 8 mars de la Maison des peuples et de la paix d’Angoulême.

Ici, c’est le Mexique et là-bas, c’est ce qu’il y a après la frontière, l’ailleurs où il fait bon vivre ! Même si Ici et là-bas est une fiction, c’est d’une réalité du Mexique qu’il est question dans cette histoire : celle des laissés pour compte qui rêvent tous de passer la frontière qui les sépare des États-Unis (« là-bas »). Le réalisateur mexicain Antonio Méndez Esparza signe un premier long métrage tout en finesse qui en dépit du manque de moyens lui a valu le Grand prix de la semaine de la critique lors du dernier Festival de Cannes.

Moderne en diable, cette nouvelle adaptation du roman de Denis Diderot - l’histoire d’une jeune femme contrainte par sa famille à entrer au couvent, publiée à la fin du XVIIIème siècle - est construite comme une intrigue policière. La Religieuse, dixième film de Guillaume Nicloux, est un plaidoyer en faveur de la liberté d’esprit. À voir aussi pour les remarquables interprétions de Pauline Etienne, Louise Bourgoin et Isabelle Huppert.

Il fait du parc des Buttes-Chaumont le personnage principal de son dernier long-métrage, Les nuits avec Théodore. À travers la relation entre Théodore et Anna qui se développe dans le fameux parc parisien, c’est bel et bien le lieu que Sébastien Betbeder ausculte, met à nu, dépiaute comme un écorché. Troublant.

En 2008, Atiq Rahimi a obtenu le Prix Goncourt pour son livre Syngué sabour, pierre de patience. Le film diffusé ce mois-ci à la Cité est l’adaptation qu’en a tirée l’auteur lui-même. Le réalisateur franco-afghan s’est inspiré d’une histoire qu’on lui a racontée sur un père de famille plongé le coma après une tentative de suicide. L’auteur imagine ce que pourrait dire la femme à ce mari inerte et muet, lui confiant ses doutes, ses peurs, ses reproches, seule dans cette société régie par l’homme et oppressante pour la femme. Un monologue touchant qui prend rapidement les accents d’une ode à la liberté.

Le Pôle Image Magelis, le Pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel, le CDDP (Centre départemental de documentation pédagogique) de la Charente, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, CREADOC (filière Documentaire de Création de l’Université de Poitiers) et l’EMCA (École des métiers du cinéma d’animation) présentent la 7ème conférence du cycle Parlons d’images. Une soirée spéciale : une conférence de Philippe Merieu et une projection du film de Clara Bouffartigue, Tempête sous un crâne,suivie d’un débat.

Ayant vécu toute sa jeunesse à Ménilmontant, Alain Minier a réalisé un film à la fois policier et sociologique, qui dépeint la réalité de ce quartier, avec la poésie qui se dégage de chacune de ses ruelles ou de ses points de vue, et l’essor d’une délinquance extrêmement jeune.

Les carnets anthropométriques nomades ont fiché, contraint des familles ambulantes de 1912 à 1969. Avec pour point de départ les photographies issues des carnets, le film de Raphaël Pillosio questionne la situation des « Gens du voyage » dans la société française actuelle. Une soirée-débat organisée en partenariat avec l’Atelier documentaire en présence de Raphaël Pillosio et de Stéphane Coudret du Centre social Les Alliers.

Aya (Lou Doillon), vit avec Victor (Malik Zidi) et Lina (Olga Milshtein) la petite fille qu’elle a eue avec Louis (Samuel Benchetrit). Aya voudrait bien un nouvel enfant. Oui mais avec qui ? Une nouvelle fois Jacques Doillon scrute les incertitudes du couple et les états d’âme de l’enfance. À partir d’un situation usée jusqu’à la corde (la femme, l’amant et l’ex-) le réalisateur construit une comédie sentimentale langoureuse où les mensonges des adultes sont mis à mal par l’innocence de l’enfant. On retrouve ici le meilleur du cinéma de Doillon.

Deux ans après Tree of Life, Terrence Malick revient avec À la Merveille, l’autre nom du Mont Saint-Michel que le réalisateur américain a choisi pour tourner une partie du film. Lieu mythique, il est le trait d’union entre ciel et terre, entre rêve et réalité et le lieu parfait pour situer une sublime histoire d’amour entre Neil (Ben Affleck) et Marina (Olga Kurylenko) mêlant la Foi, le doute, le combat difficile entre l’Esprit et la Chair. L’événement cinématographique de ce début d’année !

Alex Van Warmerdam, réalisateur hollandais, a eu une idée pour le moins originale : imaginer la vie d’une poignée d’habitants d’un lotissement perdu, traversé par une seule rue, dans le Nord de l’Europe. Entre Buñuel et Tati, Les Habitants est une bonne comédie surréaliste, absurde et plus que caustique sur la "bonne société" hollandaise des années 1970. Un film inclassable servi par des acteurs plus vrais que nature, dont Alex Van Warmerdam ou encore le cinéaste provocateur Theo Van Gogh qui fut assassiné douze ans plus tard à Amsterdam par un islamiste.

Wadjda est le premier long métrage saoudien réalisé au cœur du Royaume. Un événement d’autant plus mémorable que le film est mis en scène par une femme qui évoque la condition des femmes dans un pays où les jeunes filles n’ont pas le droit de faire du vélo, activité jugée dangereuse pour leur vertu. Mais pourtant elles ne se résignent pas à l’instar de Wadja interprétée par la jeune et remarquable Waad Mohammed, qui incarne à merveille la résistance à l’absurde.

À l’initiative du Pôle Image Magelis, les écoles du Campus de l’image d’Angoulême vous ouvrent leurs portes. Hébergées par la Cité, l’Enjmin (Ecole nationale du jeu et des médias interactifs) et Creadoc (Filière documentaire de création de d’Université de Poitiers) sont de la partie. C’est l’occasion pour les étudiants et leurs parents, mais aussi pour les salariés, de s’informer sur les formations, leurs spécialités et les métiers de l’image.

Chris. Marker est l’inventeur du genre ciné essai, réalisateur de ciné tracts, de nombreux courts-métrages, de longs métrages et de films expérimentaux. Lors de sa disparition, le 29 juillet 2012, il a été salué unanimement comme l’un des cinéastes français majeurs ! Pourtant le réalisateur de La Jetée, qui inspira l’écriture du film L’Armée des 12 singes de Terry Gilliam reste peu connu en France alors qu’il l’est outre Atlantique. Il allait de soi que le Festival du Film Court d’Angoulême partenaire de la Cité, lui rende hommage en présentant une partie de ses courts-métrages. Une séance présentée et animée par Jean-Claude Rullier, chargé du pôle éducation à l’image de Poitou-Charentes Cinéma et Benoît Perraud, ingénieur du son, tous deux spécialistes de son œuvre.

Royal Affair relate une page capitale de l’histoire danoise, oubliée des manuels français : la relation amoureuse entre Caroline Mathilde de Hanovre, reine du Danemark et le politicien Johann Friedrich Struensee, qui devait bouleverser la société danoise du XVIIIème siècle. Une fresque somptueuse en perruques et costumes d’époque conçue comme un véritable thriller politique par Nikolaj Arcel, qui fut le scénariste de l’adaptation cinéma du roman Millenium.

Sous titré « récit d’une jeunesse révoltée », le premier film de Santiago Mitre est une transposition du clientélisme politicien qui gangrène l’Argentine dans le microcosme universitaire. Au centre de cette fable politique le comédien Esteban Lamothe, interprète un étudiant dont l’intelligence lui permet de l’imposer au sein d’un puissant syndicat étudiant. Un film captivant et pour le moins cynique.

On le disait mal en point, incapable de résister à la télé spazzatura (télé-poubelle) de Berlusconi. Du cinéma italien on évoque aujourd’hui la renaissance et la résistance. Les deux films proposés par la Cité en ce mois de février, Piazza Fontana de Marco Tullio Giordana et César doit mourir des frères Taviani, en apportent la démonstration. Le premier se situe dans l’héritage des films politiques italiens des années 1970, revenant sur le terrorisme d’extrême gauche et les Brigades rouges, et le second met en scène de vrais prisonniers qui répètent le Jules César de Shakespeare.

Tom Bradby a tiré la matière du livre dont le film est tiré de son expérience de correspondant de guerre en Irlande du Nord pour la télévision dans les années 1990. Une fiction inventée pour raconter ce qui se passait vraiment pendant cette guerre. L’adaptation de James Marsh abonde en d’intrigues qui nous entraînent dans l’inextricable écheveau de l’histoire des douloureuses relations entre l’Irlande et l’Angleterre.

Après le succès de la Nuit fantastique, la salle Nemo fait frissonner la Cité sous le soleil d’Espagne ! Depuis plus de dix ans, les productions hispanophones ont dessiné de nouveaux visages à la peur sur grand écran. Les deux films de cette soirée, L’esprit de la ruche de Victor Erice et Insensibles de Juan Carlos Medina- qui sera présent-, s’intéresseront au patrimoine et à l’actualité de ce cinéma fantastique souvent très métaphorique. En partenariat avec Hidden Circle.

Près de quinze ans après un premier pilote, le réalisateur italien Enzo D’Alò (La Mouette et le chat) a finalement mené à terme l’adaptation animée du chef-d’œuvre de Collodi, Pinocchio. Son film est directement inspiré de version dessinée par le grand auteur transalpin Lorenzo Mattotti (publiée en France chez Hélium), que D’Alò a associé à la réalisation de son film. D’une telle conjugaison de talents ne pouvait résulter qu’une œuvre mémorable. Une adaptation visuellement inoubliable.

En ce début d’année 2013, la Cité vous invite à rencontrer un scénariste de bande dessinée : Loïc Dauvillier. Le fondateur des éditions Charrette et auteur de nombreux ouvrages, notamment L’Attentat d’après le livre de Yasmina Khadra (Glénat), la série Oliver Twist (Delcourt) ou encore l’album jeunesse Monsieur Lapin (Des ronds dans l’eau) adapté en dessin animé et en ouvrage numérique, vous accueillera au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par un commentaire sur le scénario avant une dédicace à la librairie.

Ereel, interprétée par Adèle Exarchopoulos, vit dans une petite ville ouvrière depuis toujours. On y naît, on y meurt. Pour passer le temps (long), elle traine avec ses amis et surtout elle filme, tout, tout le temps. Ce qui a le don d’agacer ses parents. Pour son premier long-métrage Nolwenn Lemesle a eu à la fois envie de parler du passage à l’âge adulte, du désenchantement, de réparation familiale. Des thèmes qui lui sont chers et déjà présents dans ses précédents courts-métrages. Le traitement à travers deux supports (film et vidéo) confère une certaine originalité à l’écriture. Ces fragments en vidéo qui s’emboîtent parviennent en effet à recréer le puzzle de la vie.

Hénaurme ! Rien de moins ! Gangs of Wasseypur est une fresque en deux volets qui rivalise avec les péplums titanesques et les superproductions grandiloquentes. Réalisé par Anurag Kashyap ce divertissement euphorisant tient à la fois de la tradition orale indienne pour le souffle épique et de la comédie musicale bollywoodienne pour le rythme et le kitsch. À voir absolument ! Une expérience de cinéma.

Sans concessions, Miguel Courtois Paternina a choisi de s’intéresser à la situation de la Colombie aujourd’hui. Entre l’activisme politique violent des FARC et la corruption transpirante du régime en place, c’est toute une population de laissés pour compte qui se révèle dans Operación E, thriller haletant où l’on salue la performance de l’acteur Luis Tosar.

Après 40 ans de cinéma et plus de 120 rôles à son actif, Isabelle Huppert ne semble pas devoir se lasser du 7ème art. À preuve : vue dans la dernière Palme d’or (Amour), elle nous revient avec deux nouveaux films, dans des rôles différents qui lui permettent une fois encore de montrer de nombreuses facettes de son grand talent, tout en nous emmenant en Corée et aux Philippines : In Another Country, le dernier Hong Sang-soo et Captive, de Brillante Mendoza. L’occasion d’un clin d’œil à la grande actrice.

Réalisateur franco-égyptien, Namir Abdel Messeeh propose un premier long métrage qui tient à la fois du documentaire et de la fiction, drôle et profond sur son pays, sa famille, les Coptes. Ce faisant, il renoue avec une culture à laquelle il avait tourné le dos pendant des années. C’est un reportage sur les apparitions de la Vierge en Égypte qui lui donnera le prétexte d’un retour aux origines. Une soirée organisée en partenariat avec le Pôle régional d’éducation à l’image et en présence de Namir Abdel Messeeh.

GrandPapierRadio est une émission mensuelle sur la bande dessinée animée par le collectif belge L’Employé du mois. Accueillie pour la deuxième année par la Cité, GrandPapierRadio s’installe dans l’auditorium du musée de la bande dessinée, le temps d’une émission en public, et reçoit auteurs et éditeurs parmi les plus passionnants du moment.

José Lapin s’invite à la Cité, accompagné de ses parents Messina et Lepithec qui se font une joie de dédicacer les aventures du lapin préféré de la collection « Jeunesse » des éditions Emmanuel Proust.

Gaspard et le phylactère magique est une bande dessinée plutôt originale ! Ludique et pédagogique, cet album publié chez EP a pour objectif d’apprendre aux plus jeunes à faire de la bande dessinée. Ces derniers pourront échanger avec ses auteurs, Alain Day et Michaël Roux, qui les accueilleront à la librairie de la Cité.

Le dessinateur Pedro Rodriguez aime les contes et les histoires fantastiques. Son premier ouvrage traduit en France, Macabre était un recueil de nouvelles fantastiques, écrites au XIXe siècle par Maupassant, Le Fanu, Polidori, Crowe, Stevenson, Poe... Les Lutins et le cordonnier qui parait, toujours chez Proust, en ce mois de Janvier, est une adaptation d’un conte des frères Grimm que le dessinateur dédicacera aux petits et aux grands qui viendront à sa rencontre à la librairie de la Cité.

Tomi Ungerer, dessinateur et conteur, Alsacien à l’humour ravageur, est un des grands hommes du XXème siècle. Il a connu les horreurs de l’occupation allemande, avant de partir à New York où il fait de l’illustration satirique un art à part entière, et des histoires pour enfants, devenues des classiques : Les Trois Brigands, Jean de la Lune... Ce documentaire, riche de très nombreux dessins -parfois animés-explore le parcours de cet artiste qui n’a pas encore déposé le crayon.

Documentaire réalisé pour les dix ans de la maison des auteurs, témoignant de l’activité foisonnante de cette résidence internationale d’artistes unique en son genre.

Pendant le 40ème Angoulême, la Cité, à travers sa programmation et les réalisations qu’elle accueillera, se place à la fois sous le signe du patrimoine (parcours de Jean-C. Denis dans la collection du musée de la bande dessinée) et de la création contemporaine (expositions Quelques instants plus tard..., En résidence et Dalí par Baudoin). Elle propose aux festivaliers, sur ses trois sites (maison des auteurs, vaisseau mœbius et musée de la bande dessinée), outre ces expositions : des animations, des hommages, des rencontres, des conférences, des événements, des projections, une radio en public…

Au cours des cinq dernières années, le roman graphique australien a explosé à Melbourne. Ce dont témoigne Graphic Novels ! Melbourne !, présenté pour la première fois en France à la Cité. Une enquête au sein de la communauté de bande dessinée de Melbourne à la rencontre des artistes et des éditeurs à l’origine de ce phénomène éditorial australien : Pat Grant, Nicki Greenberg, Mandy Ord et Bruce Mutard. Des entretiens avec Scott McCloud, Shaun Tan, Dylan Horrocks et Paul Gravett dessinent un monde, celui de la culture comics de Melbourne. Projection en présence de Daniel Hayward et Bernard Caleo, réalisateurs de Graphic Novels ! Melbourne !.

Cap au nord de l’Europe avec Rikke Bakman (Danemark) et Birgit Weyhe (Allemagne) ! La première propose avec Glimt un étonnant récit autobiographique qui combine de manière impressionnante écriture et dessin. La seconde s’impose avec un époustouflant roman graphique, La Ronde, comme la nouvelle révélation de la jeune scène allemande. Les deux sont publiées chez Cambourakis et dédicacent leurs ouvrages à la librairie de la Cité.

Depuis dix ans, 165 auteurs ont été accueillis dans ce lieu dédié à la création graphique, unique en France. Rencontre avec Pili Muñoz, directrice de la maison des auteurs, et les auteurs Johanna Schipper, Julie Maroh, Alfonso Zapico, animée par Jean-Philippe Martin (la Cité).

Auteurs toujours très attendus, Chantal Montellier et Anthony Pastor viennent de signer chez Actes Sud-L’an2, deux bandes dessinées salutaires. Dans L’Insoumise, Chantal Montellier retrace l’histoire de Christine Brisset et de son combat épique contre la pauvreté, aux enjeux toujours d’actualité. Castilla drive d’Anthony Pastor marque son retour à la couleur et témoigne une fois encore de son sens unique des atmosphères et des dialogues. Indispensables.

Tout droit venu du Brésil Cachalot de Daniel Galera et Rafael Coutinho est incontestablement une des plus belles surprises de l’année 2012. Roman graphique édité par les éditions Cambourakis, Cachalot donne à voir un Brésil contemporaine mis en image par Rafael Coutinho dont le graphisme se rapproche du trait tout en finesse de Frederik Peeters, l’auteur de Château de sable. Le dessinateur dédicace son ouvrage à la librairie de la Cité.

En janvier 2013 parait Souvenirs de l’Empire de l’Atome, une bande dessinée signée par deux anciens résidents de la maison des auteurs : Alexandre Clérisse (dessin) et Thierry Smolderen (scénario). Une incroyable histoire, diablement vintage, hommage à la science-fiction des années 1950 et au style atome. Le très talentueux Alexandre Clérisse ornementera à la demande le remarquable ouvrage rétro futuriste lors d’une unique séance de dédicace à la librairie de la Cité.

Face à la caméra Albert Uderzo raconte. Il raconte les moments privilégiés qu’il a passés auprès d’Edmond François Calvo, alors qu’il n’avait lui-même que treize ans et qu’il transportait les planches du maître de son atelier à l’imprimerie ; il raconte la rencontre avec son complice René Goscinny, les années Pilote, le phénomène Astérix... Un témoignage documentaire, réalisé en 1998 par les équipes du Cnbdi et qui n’a pas pris une ride.

Venus présenter à la Cité Au bord de l’eau, adaptation en lianhuanhua (la bande dessinée traditionnelle chinoise) de l’un des quatre grands romans classiques de la littérature chinoise, Xu Ge Fei, directrice des éditions Fei et Nie Chongrui , dessinateur de Juge Bao et ancien auteur de lianhuanhua, accueilleront les amateurs de bande dessinée chinoise à la librairie de la Cité.

Sans lui, Angoulême ne serait pas devenue la ville BD par excellence. Sans lui, Erevan n’aurait jamais lancé un festival de la BD. Co-fondateur du Salon de la bande dessinée d’Angoulême et Président du CNBDI dès sa création Jean Mardikian dédicace Jean Mardikian et la bande dessinée, d’Angoulême au mont Ararat en compagnie de Michèle Armanet, auteure de l’ouvrage et de Francis Groux, lui aussi co-fondateur du Salon de la bande dessinée qui signe son livre Au coin de ma mémoire et l’album collectif réalisé pour les 40 ans du FIBD.

Elle raconte les exploits d’une femme super-héros qui agit pour le bien de son pays, le Liban ; il transpose la réalité de la société israélienne, névrosée et vivant dans l’angoisse permanente de la guerre ; il retrace les instantanés d’une enfance, d’une jeunesse et d’une vie passées dans l’ombre de la Shoah ; son récit rappelle l’âpreté de la condition des citoyens libanais, sujets et souvent victimes d’un conflit qui les dépasse largement. Ils se nomment Joumana Medlej, Asaf Hanuka, Michel Kichka, Joseph Safieddine, ils sont israëliens, libanais et auteurs de bande dessinée. Une rencontre sur le thème de la création en temps de guerre animée par Didier Pasamonik.

Récit de cambriolage aussi sexy que second degré La Grande Odalisque, paru en 2012 chez Dupuis, est le fruit de la collaboration de quatre talents de la bande dessinée française : Florent Ruppert et Jérome Mulot, Bastien Vivès et Isabelle Merlet. Un quatuor de choc à rencontrer lors de cette session de signature à la librairie de la bande dessinée.

À l’occasion de la publication d’ Au bord de l’eau, adaptation en lianhuanhua (la bande dessinée traditionnelle chinoise) de l’un des quatre grands romans classiques de la littérature chinoise, rencontre avec Laurent Melikian, auteur du texte d’introduction pour l’édition française, Xu Ge Fei, directrice des éditions Fei et Nie Chongrui , dessinateur de Juge Bao et ancien auteur de lianhuanhua pour évoquer la fabuleuse histoire de cette bande dessinée millénaire. La rencontre sera suivie par une séance de dédicace à la librairie de la Cité.

La réalisatrice de documentaires Laetitia Carton a rencontré l’auteur Edmond Baudoin il y a sept ans, par un de ces hasards dont la vie fait parfois cadeau. Elle lui a montré son premier court métrage, D’un chagrin, j’ai fait un repos, le genre de film qu’Edmond Baudoin aimerait faire, s’il en faisait. Très naturellement est née l’idée de faire un film autour du créateur Baudoin. Produit par Kaleo Films, ce documentaire devrait sortir en 2013. En avant première, la Cité vous propose de découvrir ce travail en cours, suivi d’une rencontre avec Edmond Baudoin et Laetitia Carton.

Le Voyage de monsieur Crulic est inspiré de la vie de Claudiu Crulic, citoyen roumain mort en prison en Pologne après une grève de la faim qu’il avait faite pour clamer son innocence. Réquisitoire implacable contre l’absurde et l’arbitraire, Le voyage de Monsieur Crulic devait être un documentaire. Mais la réalisatrice roumaine Anca Damian a préféré l’animation pour son deuxième long métrage. Ce qui lui a « donné la liberté de raconter cette histoire de la façon la plus personnelle et expressive possible ».

En avant-première exclusive, la Cité présente le documentaire de Maiana Bidegain. Une enquête inédite dans l’univers de la bande dessinée franco-belge pour en découvrir la réalité économique contrastée, à travers ses différents acteurs. Entre success stories et angoisses face à un secteur en pleine mutation, face à la concurrence des comics et surtout des mangas, un monde se révèle, beaucoup plus féroce et fragile que l’on aurait pu l’imaginer. Projection suivie d’un débat sur la situation de la bande dessinée aujourd’hui, en présence de Maiana Bidegain et des principaux protagonistes du film.

Pour rendre hommage à Jean Giraud / Mœbius, la Cité propose de (re)découvrir Mister Gir et Mike S. Blueberry , un portrait filmé de 54 minutes qu’elle a produit (en partenariat avec Image Plus et Baal Films) en 1999.

Document rare, datant de 1987, Jean-Michel Charlier, Un Réacteur sous la plume a l’avantage de montrer le grand scénariste, interviewé ou au travail, chez lui ou dans son studio de montage télévision. Produit à l’époque par le Centre national de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, ce film fait désormais partie des archives patrimoniales de la Cité et constitue un précieux témoignage sur celui qui fut, notamment, le scénariste des Aventures de Blueberry dessinées par Jean Giraud / Mœbius.

Cette année, la traditionnelle soirée du jour d’avant sera d’abord consacrée à un hommage à Jean Giraud, avec notamment le baptême officiel du Vaisseau Mœbius, suivi de l’inauguration de la carte blanche à Jean-C. Denis au musée de la bande dessinée, et de la découverte des expositions Dalí par Baudoin et Quelques instants plus tard, ainsi que du coup de projecteur donné par la librairie sur L’Apocalypse de Jean-Christophe Menu.

Documentaires inédits, portraits d’auteurs tirés des archives de la Cité, films hommages aux artistes de la bande dessinée, le cinéma de la Cité accueille très largement les productions audiovisuelles. La bande dessinée australienne, la Maison des auteurs d’Angoulême, Jean Giraud/Mœbius, Albert Uderzo, Jean-Michel Charlier et Edmond Baudoin sont au générique de ce programme original. Le cinéma de la Cité propose également, en soirée, des films d’animation.

La Planète encore est le seul film d’animation, 3D, réalisé par Mœbius. Adapté d’une bande dessinée peu connue du grand artiste, conçue pour un magazine américain à l’occasion de la journée de la Terre, ce court-métrage de 10 minutes met en scène Stel et Atan (personnages du Monde d’Edena). Présenté à l’occasion de la grande exposition que la Fondation Cartier avait consacrée à Jean Giraud en 2010, ce film a rarement eu les honneurs des salles obscures. La Cité propose de le découvrir en 2K et relief Dolby 3D à l’occasion de la soirée hommage qu’elle consacre à Mœbius. Dans la limite des places disponibles.

La librairie de la Cité salue la naissance très attendue d’une nouvelle maison d’édition, témoignant du renouvellement constant du paysage éditorial : L’Apocalypse. Avec ses premiers livres, son responsable Jean-Christophe Menu dessine les contours d’un catalogue ambitieux et bigarré : Topor, Delfeil de Ton, Geneviève Castrée. Et aussi Sandrine Martin, Rachel Deville, François Henninger et Thomas Gosselin, tous anciens résidents de la maison des auteurs qui fête son dixième anniversaire.

Du jeudi 31 janvier au dimanche 3 février, de nombreux auteurs se prêtent au jeu de la rencontre-dédicace dans le très bel espace de la librairie de la Cité (qui sera aussi présente dans le Vaisseau Moebius). Au programme : Michèle Armanet, Rikke Bakman, Edmond Baudoin, Alexandre Clérisse, Rafael Coutinho, Alain Dary, Rachel Deville, Thomas Gosselin, François Henninger, Lepithec, Jean Mardikian, Sandrine Martin, Isabelle Merlet, Messina, Chantal Montellier, Jérôme Mulot, Nie Chongrui, Anthony Pastor, Pedro Rodriguez, Mickaël Roux, Florent Ruppert, Bastien Vivès, Birgit Weyhe, Xu Ge Fei.

Moments de rencontres et d’échanges sur le neuvième art, les rencontres de l’auditorium sont ouvertes au public désireux d’approfondir ses connaissances de la bande dessinée, voire de découvrir des aspects rarement évoqués. Au programme : le livre-témoignage de Jean Mardikian, les 1000 ans de la bande dessinée chinoise, le neuvième art en Israël et au Liban, les 10 ans de la Maison des auteurs, Matt Madden et Jessica Abel, le Dalí de Baudoin et les conférences Platinum.

La Tête en l’air est l’adaptation de la bande dessinée éponyme de l’espagnol Paco Roca, sortie en 2007 et traduite dans le monde entier après être d’abord sortie en français. De nombreuses fois récompensé ce roman graphique - et l’adaptation d’Ignacio Ferreras - aborde un sujet sensible et difficile à traiter : la maladie d’Alzheimer. Pour le réalisateur, La Tête en l’air « n’est pas un film avec un "message", juste une réflexion sur la vieillesse, sur la dépendance, sur une maladie qui progressivement fait perdre tout ce que l’on a pu accumuler dans une vie, la mémoire, la personnalité… ».

Fondé en 1992 au sein de l’Ou-X-Po, l’Ouvroir de bande dessinée potentielle (OuBaPo) tenait sa toute première séance de travail début 1993, il y a tout juste 20 ans ! Pour célébrer cet anniversaire, la Cité vous propose un vrai show d’expérimentations sous contrainte en compagnie de François Ayroles, Alex Baladi, Alex Chauvel, Gilles Ciment, Rémi Farnos, Pierre Jeanneau, Andréas Kündig, Etienne Lécroart, Anthony Rageul et Lewis Trondheim, avec la présence exceptionnelle du représentant américain de l’OuBaPo, Matt Madden, actuellement en résidence à la maison des auteurs.

La Global Game Jam reprend du service ! Créée à l’initiative de l’International Game Developers Association et organisée à Angoulême par l’ENJMIN (École nationale du jeu et des médias interactifs numériques), la Global Game Jam est une compétition internationale, unique en son genre, au cours de laquelle des gamers s’affrontent par équipe, chacune étant constituée d’un étudiant et d’un professionnel. Un seul but, un seul objectif : créer le meilleur jeu vidéo en l’espace de 48 heures, en mêlant innovation, imagination et rapidité !

À travers une dizaine de conférences, les ateliers du jeu vidéo ont pour objectif principal de permettre la rencontre entre les étudiants et les acteurs majeurs de l’industrie du jeu vidéo, en France et à l’étranger. Ces moments privilégiés d’échange donnent une occasion unique aux futurs professionnels de s’enrichir des expériences de personnes clés du milieu industriel et créatif du jeu vidéo. Organisé par l’ENJMIN (École du jeu et des médias interactifs numériques) en partenariat avec le Pôle Magelis et NX publishing, ces rencontres sont ouvertes au public.

La Cité propose un programme original de six courts métrages d’animation dont le fil rouge est la variété des matières utilisées pour donner chair à des histoires qui raviront les enfants à partir de 4 ans, précisément parce qu’ils y reconnaîtront des éléments familiers. Loin des prouesses technologiques qui semblent devoir être la marque de fabrique de toutes les productions aujourd’hui, ce retour aux sources de l’animation se signale par sa stimulante créativité.

Dans son ouvrage Dalí par Baudoin , l’auteur français nous entraîne sur les traces de l’étrange et génial artiste dont il parcourt la vie et l’œuvre de son trait virtuose. S’invitant dans l’univers fantasque et débridé de Dalí, Baudoin nous en offre une vision personnelle dont il nous livre les clés, images à l’appui, à l’occasion de cette rencontre de l’auditorium à ne rater sous aucun prétexte. Avec la participation de Jeanne Alechinsky éditrice de la biographie dessinée du grand peintre pour le Centre Pompidou.

Rachel Deville a traduit ses rêves en bandes dessinées et les a rassemblé dans un ouvrage entièrement réalisé à la maison des auteurs d’Angoulême, L’Heure du loup. Elle aussi ancienne résidente de la maison des auteurs, Sandrine Martin s’intéresse aux étapes clés qui jalonnent la vie d’un couple dans un somptueux recueil de crayonnés pleine page, La Montagne de sucre. Emblématiques de la créativité à l’œuvre dans la bande dessinée contemporaine, les deux auteures dédicacent leurs ouvrages parus à L’Apocalypse.

François Henninger et Thomas Gosselin, tous deux par ailleurs auteurs complets, ont commencé ensemble le feuilleton Lutte des corps et chute des classes dans la dernière formule de la revue de l’Association, Lapin, alors qu’ils étaient résidents à la maison des auteurs. Les deux auteurs dédicacent leur ouvrage, une histoire d’agents doubles britanniques œuvrant à l’avènement du communisme dans le monde, qui parait en janvier 2013 au catalogue de la jeune maison L’Apocalypse.

On doit deux longs-métrages à Martin Rosen. Deux films d’animation tirés des récits animaliers de l’écrivain anglais Richard Adams, dont cette Folle escapade réalisée en 1974. Deux dessins animés animaliers très à l’écart de la tradition disneyienne. Ainsi dans cette histoire d’un groupe de lapins qui part à l’aventure pour se trouver un territoire hospitalier, la quête revêt souvent des accents dramatiques. Le film n’hésite pas, en effet, à montrer les combats dans le sang et la mort de plusieurs personnages tandis que les couleurs sombres et la musique mettent en relief la sauvagerie ordinaire de la Nature. C’est aussi ce qui fait la force et la beauté de ce long-métrage à ne pas rater.

4h44  ? Une nouvelle variation sur le thème « Que feriez-vous s’il ne vous restait plus que quelques heures à vivre avant la fin du monde ? ». Oui mais imaginée par Abel Ferrara ! Le réalisateur de Bad Lieutenant attend l’apocalypse dans le huis-clos d’un loft new-yorkais, dans lequel un couple vit ses derniers instants. Des adieux dans l’intimité où s’expriment tour à tour la mélancolie, l’amour fou et le désespoir, sentiments atteignant parfois une rare intensité. Un film porté par l’émouvante Shanyn Leigh, et le toujours remarquable Willem Dafoe, vieux complice du cinéaste américain.

Contrairement aux deux dernières adaptations américaines en date du conte des frères Grimm, Pablo Berger situe son Blancanieves (Blanche-Neige) dans l’Espagne sombre des années 1920. Blanche-Neige est la fille d’une chanteuse morte en couches et d’un toréador devenu paralytique dans une corrida. Las, l’infirmière chargée de son père épouse celui-ci et mène la vie dure à sa bru. Délicieux cocktail de références (du film d’horreur gothique à la comédie grotesque), Blancanieves est aussi un grand spectacle, entièrement muet, mis en scène dans le style hollywoodien d’antan, avec ses énormes décors et ses costumes exubérants.

Alors qu’il voulait réaliser le portrait d’un jeune français issu de la classe populaire intégrant une équipe de foot, Samuel Collardey, réalisateur du très remarqué L’Apprenti, croise la route d’un jeune Sénégalais abandonné en France par le recruteur qui l’a repéré. Son témoignage persuade le réalisateur de remanier son premier scénario et de narrer l’histoire sordide de ce jeune homme, incarné dans le film par Mytri Attal. Une fiction rattrapée par la réalité.

« La muse et les deux génies ». Tel aurait pu être le titre du film de Gilles Bourdos qui nous raconte les dernières années du peintre Auguste Renoir, campé par un Michel Bouquet juste et habité, mais aussi la naissance de la vocation de cinéaste de Jean, son fils, interprété par Vincent Rottiers. Tous les deux sont amoureux de l’Art et de la sensuelle et rayonnante Andrée Heuschling (Christa Theret), qui après avoir été la muse d’Auguste, épousera Jean et le conduira vers le monde du cinéma. Devant la caméra de Bourdos s’imposent les regards des artiste, celui du peintre, celui du cinéaste. Celui de la beauté et du rapport au monde.

Selkirk, le véritable Robinson Crusoé est une adaptation de l’histoire vraie du marin écossais Alexander Selkirk (1679-1721). Naufragé sur une île déserte, sa vie inspira l’écrivain Daniel Defoe pour écrire son célèbre roman Robinson Crusoé (1719). Réalisé selon la technique du stop-motion ce film d’animation met en évidence la relation privilégiée et unique entre Selkirk avec la nature.

Pour son premier long-métrage, l’actrice Hélène Fillières (connue, notamment, pour son rôle dans la série Mafiosa) s’est inspirée du roman de Régis Jauffret, Sévère, lui-même inspiré par un fait divers : en 2005, le banquier Edouard Stern (interprété par Benoît Poelvoorde) était retrouvé sans vie à son domicile, vêtu d’une combinaison de cuir, assassiné par sa maîtresse, Cécile Brossard (Laetitia Casta dans le film). Une histoire d’amour... à mort.

En ce début d’année 2013, la Cité vous invite à rencontrer un des grands maîtres de la bande dessinée : Edmond Baudoin. L’auteur vous accueillera au musée à partir de 18h pour échanger avec lui, découvrir ses passions et ses références. L’accent sera mis sur la découverte de quelques planches du musée commentées par l’auteur, qui continuera sa carte blanche par une présentation de ses ouvrages de référence puis par un commentaire de ses propres planches originales (notamment celles présentées dans l’exposition Dalí par Baudoin, avant une dédicace à la librairie.

Le Pôle Image Magelis, le Pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel, le CDDP (Centre départemental de documentation pédagogique) de la Charente, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, CREADOC (filière Documentaire de Création de l’Université de Poitiers) et l’EMCA (École des métiers du cinéma d’animation) présentent la 6ème conférence du cycle Parlons d’images. Une soirée spéciale : une conférence de Patrick Leboutte et une projection du film d’Antoine Boutet, Le Plein Pays, suivie d’un débat.

La maison des auteurs, qui a ouvert à l’été 2002 à Angoulême, fête ses dix années d’existence tout au long de la saison 2012-2013. Des rencontres, un livre, un film, une exposition, des rendez-vous sont autant d’occasions de découvrir la richesse et la diversité des résidences effectuées par les quelque 165 artistes accueillis pendant cette période.

Auteur majeur de la bande dessinée française, Alain Saint-Ogan, à qui le musée de la bande dessinée consacre sa « planche du mois » en janvier, est le créateur des célébrissimes aventures de Zig et Puce. Le succès remporté par cette série publiée dès 1925 dans le Dimanche illustré contribua à imposer la « bulle », dont Saint-Ogan fait un usage exclusif, dans les bandes dessinées françaises de l’époque. Si le registre habituel de Saint-Ogan est l’humour, il investit d’autres registres durant sa longue carrière, dont le merveilleux féerique avec Nizette et Jobinet, à l’honneur ce mois-ci.

Après Entre les murs, qui obtint la Palme d’or à Cannes en 2008, le cinéaste Laurent Cantet se penche à nouveau sur le thème de la jeunesse en adaptant un roman de Joyce Carol Oates. Une jeunesse rebelle, celle des années 1950 aux États-Unis, représentée par un gang de jeunes filles qui ont juré de s’opposer à la domination masculine ambiante. Le réalisateur explique à propos du thème récurrent : « J’ai souvent filmé l’adolescence. Impossible de m’en départir, même si j’ai assez de recul à son égard pour savoir que cette période est l’une des plus dures de l’existence. »

Depuis seize ans, chaque mois de janvier, Télérama et l’Association française des cinémas d’art et d’essai (Afcae) vous proposent de voir ou de revoir les meilleurs films de l’année précédente. Un festival cinéma original qui revient s’épanouir dans la cité des Valois et l’occasion de voir ou revoir les films qui ont marqué l’année cinématographique écoulée. Profitez des séances de rattrapage !

Les 24 heures de la bande dessinée sont désormais devenues un rendez-vous incontournable attendu fin janvier par tous les amateurs de contraintes graphiques ! Pour la septième édition, la contrainte, dévoilée au lancement de l’événement le mardi 29 janvier 2013 à 15 heures, sera imaginée par Matt Madden, éminent correspondant américain de l’OuBaPo. Professionnels, amateurs ou étudiants êtes invités à vous inscrire du mardi 11 décembre 2012 à 10h jusqu’au dimanche 20 janvier 2013 à minuit. Le visuel 2013 est une création d’Étienne Lécroart, parrain de l’édition 2012.

Matt Madden et Jessica Abel ont quitté Brooklyn fin août 2012 pour Angoulême pour une résidence à la maison des auteurs. Madd Madden y développe de nouveaux projets en relation avec l’OuBaPo et Jessica Abel une nouvelle série de bande dessinée de science-fiction. Ils présenteront ces projets et reviendront sur leur résidence. Une rencontre animée par Jean-Pierre Mercier, conseiller scientifique de la Cité.

Bande dessinée, Angoulême et le mont Ararat, voilà qui résume au mieux Jean Mardikian. Sans lui, Angoulême ne serait pas devenue la ville BD par excellence. Sans lui, Erevan n’aurait jamais lancé un festival de la BD. Rencontre avec le Co-fondateur du Salon de la bande dessinée d’Angoulême et Président du CNBDI dès sa création et avec Michèle Armanet, auteure de Jean Mardikian et la bande dessinée, d’Angoulême au mont Ararat.

Après cinq éditions au succès public et médiatique confirmé d’année en année, le festival du Film francophone s’installe à Angoulême pour une sixième édition. Cinq jours pendant lesquels la compétition officielle et l’hommage au cinéma québécois (notamment) se dérouleront dans les salles obscures du cinéma de la Cité et de l’espace Franquin...

du 19 au 24 novembre 2013, à la Cité, au LISA et à la Nef
Après des années de rendez-vous cinéphiles « Mardis fantastiques », et de premiers croisements scéniques entre septième art et musiques actuelles, la Cité, la Nef et Hidden Circle, en partenariat avec le Lisa et la revue Metaluna, présentent la première édition du festival Rayon fantastique, un événement riche en frissons et montées d’adrénaline pour tous les publics. Du 19 au 24 novembre, fantômes, vampires, zombies et Kiss army se donnent rendez-vous à Angoulême pour participer aux festivités. Au programme : dix films (une soirée Rock en saigne, la seconde Nuit fantastique, des séances ciné môme...), bande dessinée (ateliers, rencontres avec Ninie et Sophian Cholet), concerts (Fugu Dal Bronx, Rufus Bellefleur), jeu collaboratif (Zombicide), et d’autres surprises tapies dans l’ombre. Alors ne tentez pas de résister au Rayon Fantastique !