Etienne Davodeau annonce avec beaucoup d’humour, dans son blog consacré à la réalisation du second volume de Lulu femme nue, les sentiments que lui inspire l’acquisition de planches originales du premier volume par le musée de la bande dessinée d’Angoulême :
« À l’instar de la chute des cheveux, ou de la baisse des performances au cent mètres haies, cette initiative m’apparaît comme un indicateur du temps qui file. En cas d’incendie domestique ou de cambriolage, celles-ci, au moins, seront sauvées et pourront affronter la postérité et tous les risques qu’elle comporte. L’humiliation suprême serait celle-là : constater après un cambriolage que le téléviseur, l’ordinateur ou ce genre d’objets vulgaires sont partis et que les malfaiteurs n’ont pas daigné s’intéresser aux planches originales. Allez zou. Au musée. »
le blog de Lulu femme nue