dans ses yeux

Juan José Campanella
mercredi 9 | jeudi 10 | vendredi 11 | samedi 12 | dimanche 13 | lundi 14 | mardi 15 |
---|---|---|---|---|---|---|
18:30 |
21:30 |
18:30 |
21:00 |
14:30 |
18:30 |
21:00 |
mercredi 16 | jeudi 17 | vendredi 18 | samedi 19 | dimanche 20 | lundi 21 | mardi 22 |
---|---|---|---|---|---|---|
18:00 |
21:55 |
18:00 |
21:55 |
18:45 |
18:00 |
21:55 |
mercredi 19 | jeudi 20 | vendredi 21 | samedi 22 | dimanche 23 | lundi 24 | mardi 25 |
---|---|---|---|---|---|---|
21:00 |
18:30 |
21:00 |
16:15 |
mercredi 25 | jeudi 26 | vendredi 27 | samedi 28 | dimanche 29 | lundi 30 | mardi 31 |
---|---|---|---|---|---|---|
20:00* |
||||||
séance spéciale : * Lisathèque : jeu 26 mars à 20:00, au Lisa, 303 avenue de Navarre - entrée libre |
synopsis
notes de production
C’est la deuxième fois que l’Argentine reçoit l’Oscar du meilleur film étranger (la France présentait Un Prophète de Jacques Audiard), la première fois étant en 1986 pour le film L’Histoire officielle.
C’est le deuxième film du réalisateur Juan José Campanella à représenter l’Argentine aux Oscars. La première fois, c’était en 2002 avec Le Fils de la mariée.
Le réalisateur Juan José Campanella fait un caméo dans le rôle du docteur qui s’occupe du problème de coeur de Rafael.
Avec Dans ses yeux, c’est la quatrième fois que l’acteur Ricardo Darin collabore avec le réalisateur Juan José Campanella (El Mismo amor, la misma lluvia en 1999, Le Fils de la mariée en 2001, Luna de Avellanena en 2004). Pour l’actrice Soledad Villamil, il s’agit de sa deuxième collaboration avec le réalisateur argentin. La première fois, c’était pour El Mismo amor, la misma lluvia, dix ans auparavant, où elle partageait déjà l’affiche avec Ricardo Darin.
Le scénario de Dans ses yeux est adapté de La Pregunta de sus ojos (littéralement la question ou l’interrogation de ses yeux), roman de l’auteur argentin Eduardo Sacheri. L’écrivain a d’ailleurs travaillé avec le réalisateur Juan José Campanella sur l’adaptation cinématographique de son roman. Sur leur collaboration, Juan José Campanella s’exprime en ces termes : j’ai alors décidé de rencontrer Eduardo Sacheri pour lui demander s’il accepterait de collaborer avec moi. Il a travaillé pendant longtemps dans le domaine judiciaire et connaissait donc bien le vocabulaire technique. Mais je voulais que l’on s’amuse à déconstruire le roman et pas qu’il défende chaque mot, chaque phrase de son livre et ça a plus que bien fonctionné ! Il a même fallu que je le freine parfois. Mon but était de poser cette question : cet homme qui marche vers nous, que sait-on de lui ? Qu’apprendrait-on de lui si on avait tout à coup un gros plan sur ses yeux ? Quels secrets nous raconteraient-ils ?
Le réalisateur s’avoue fasciné par la mémoire individuelle mais aussi collective que l’on retrouve comme un élément clé dans le film : la mémoire me fascine ainsi que la façon dont les décisions prises il y a 20 ou 30 ans peuvent nous affecter aujourd’hui. Cela peut aussi s’appliquer à la mémoire d’une nation. En tant que pays, alors que nous retrouvons maintenant notre mémoire des années 1970, nous savons que l’horreur a commencé à prendre forme avant la dictature militaire. L’histoire se déroule dans une Argentine où l’atmosphère est lourde et étouffante même pour les principaux protagonistes.
L’Argentine, alors neuvième puissance économique mondiale, élit en 1946 le général Juan Peron. Celui-ci met en place un mouvement national-populaire. Le partage des richesses est désormais moins équilibré et la classe ouvrière argentine soutient Peron. Cependant, l’opposition de la bourgeoisie est pour le moins active ; dès le retournement de la conjoncture économique, au début des années 1950, le leader populiste va être amené à pratiquer l’autoritarisme pour continuer à contrôler l’Etat et le pays. En 1955, un coup d’Etat le chasse du pouvoir, les militaires mettent en place un régime bureaucratique et autoritaire. En réaction à cette violence, les mouvements sociaux, les syndicats, les étudiants et les ouvriers se battent contre le régime. La première pueblada a lieu en 1969. 1973 marque la fin du régime militaire, Peron revient au pouvoir. Le pays s’enfonce alors dans une guerre sale entre pro et anti-peroniste, qui fera plus de 30 000 victimes et où opèrent les funestes escadrons de la mort. Peron meurt en 1974 et sa femme lui succède à la tête du pays mais elle est renversée en mars 1976 par un nouveau coup d’Etat militaire. En 1983, Raul Alfonsin est le symbole d’un retour à la démocratie : il abroge l’amnistie déclarée avant que les forces armées ne perdent le pouvoir et demande de poursuivre neuf dirigeants de la junte militaire. Il nomme en même temps une commission nationale sur la disparition des personnes. Mais sous la pression de l’armée, son gouvernement instaure la loi des pardons. Carlos Menem lui succède en 1989. Une croissance exceptionnelle s’ensuit, très vite brisée en 2001 par la crise économique. Nestor Kirchner est élu en 2003 et son épouse, Cristina Kirchner, lui succède en 2007.
Le bras-de-fer se poursuit en Argentine, où la présidente Cristina Kirchner s’expose à un revers politique et judiciaire...
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201001/10/01-937747-argentine-la-presidente-sexpose-a-un-revers-politique-et-judiciaire.php
Les électeurs argentins ont infligé une véritable débâcle électorale à la présidente Cristina Kirchner ( 29/06/2009)...
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-06-29/debacle-electorale-pour-les-kirchner/924/0/356663
Un tribunal de Buenos Aires a condamné mardi 20 avril 2010 à 25 ans de prison l’ancien dictateur argentin Reynaldo Bignone (1982-1983), pour enlèvements et tortures de prisonniers politiques...
http://fr.news.yahoo.com/3/20100420/twl-justice-argentine-bignone-1be00ca_2.html
Juan José Campanella
Né le 19 juillet 1959 à Buenos Aires.
Metteur en scène de cinéma, et également scénariste, producteur et parfois acteur...
http://www.toutlecine.com/star/biographie/0006/00063097-juan-jose-campanella.html
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=50034.html
Entretien avec Juan José Campanella
Avec Dans ses yeux vous vous éloignez de vos récits précédents. Pourquoi avez vous introduit un nouvel élément (un crime) ; vouliez vous donner un autre cap à votre filmographie ?
Non, ce ne fut pas un choix stratégique, simplement cette histoire m’a plu. Il m’a semblé qu’elle touchait à des éléments qui m’intéressent depuis toujours, et c’était quelque chose que je voulais essayer...
http://www.cinecritic.biz/fra/index.php?option=com_content&view=article&id=204