los lobos

Samuel Kishi Leopo
mercredi 2 | jeudi 3 | vendredi 4 | samedi 5 | dimanche 6 | lundi 7 | mardi 8 |
---|---|---|---|---|---|---|
16:30 |
18:15 |
15:45 |
21:00 |
11:00 |
21:00 |
mercredi 9 | jeudi 10 | vendredi 11 | samedi 12 | dimanche 13 | lundi 14 | mardi 15 |
---|---|---|---|---|---|---|
16:15 |
11:00 |
16:45 |
19:15* |
|||
séance spéciale : * dernière séance le mardi 15 Février à 19h15 |
synopsis
notes de production
Point de départ du film
Lorsqu’il était enfant, Samuel Kishi Leopo est parti à Santana California avec sa mère et son frère dans le but de vivre une meilleure vie : "Nous sommes partis avec très peu de choses dont un magnétophone portable. Tous les matins, ma mère nous laissait seuls avec pour seule distraction ce petit appareil où elle avait enregistré pour nous des histoires, des leçons d’anglais ou encore des règles domestiques. J’entends encore sa voix lorsqu’en partant pour le travail, elle nous disait que si elle nous manquait, il nous suffisait d’enfoncer la touche play pour entendre sa voix. C’est ainsi que nous avons grandi, d’une certaine manière, avec deux versions de ma mère. D’une part la vraie et d’autre part, sa seule voix."
Direction Albuquerque !
Le budget de Los Lobos était insuffisant pour tourner en Californie. La productrice Laetitia Carrillo a donc cherché des villes moins chères allouant des aides et des réductions d’impôts. Samuel Kishi Leopo s’est alors rendu au Nouveau Mexique, plus précisément à Albuquerque. Une ville qui, selon lui, semble être restée dans les années 1990. Le réalisateur précise :
"Une ville où se retrouvent pas mal d’immigration, de déclassement social et des problèmes de trafics de drogue. Une ville multiculturelle avec des mexicains, des asiatiques, des afghans mais également des natifs américains et des afro-américains. Une ville comme blessée, avec des cicatrices apparentes et j’aimais cette idée d’un décor qui soit une projection de leur douleur."
Une incarnation du rêve américain
Samuel Kishi Leopo a vécu à Albuquerque pendant un mois pour s’imprégner de la ville. Le cinéaste voulait qu’elle soit représentée soit à l’écran comme une incarnation du rêve américain : "Sa réalité concrète. Sa violence. Tout ce que mes héros allaient éprouver. Je n’ai eu que six semaines pour filmer, il fallait donc tout engranger."