arthur rambo

Laurent Cantet
mercredi 2 | jeudi 3 | vendredi 4 | samedi 5 | dimanche 6 | lundi 7 | mardi 8 |
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mercredi 23 | jeudi 24 | vendredi 25 | samedi 26 | dimanche 27 | lundi 28 | mardi 1er |
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synopsis
notes de production
Inspiré d’une histoire vraie
Arthur Rambo est inspiré de l’affaire Mehdi Meklat survenue en 2017, dans laquelle l’écrivain et chroniqueur avait publié des tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes. Laurent Cantet les a découverts via la presse. Si la première réaction du réalisateur a été la stupeur, il a surtout eu du mal à comprendre comment ce jeune homme intelligent et sensible avait pu écrire ça. Il se rappelle :
"Comment tout cela pouvait-il cohabiter dans un même esprit ? Par la suite, beaucoup de gens, journalistes, intellectuels, ont essayé d’analyser cela et j’ai eu le sentiment que ça tournait en rond. Ce besoin de comprendre passait inévitablement par du discours, qui de toute part voulait établir une vérité. Mais la dialectique a ses limites. J’avais l’impression que le discours, si construit soit-il, n’épuiserait jamais le mystère du personnage, ce qu’un film pouvait tenter de faire de manière plus sensible."
Retrouvailles
Karim est joué par Rabah Naït Oufella, qui était déjà dans la classe d’Entre les murs, Palme d’Or en 2008. Laurent Cantet justifie ce choix : "Rabah avait 13 ans au moment d’Entre les murs mais avait réussi à s’imposer dans le groupe. Au départ, il n’était pas du tout carriériste ni fasciné par le métier d’acteur, ce qui m’avait séduit. En écrivant, je pensais à lui tout en craignant qu’il ait du mal à adopter les codes du jeune auteur à succès. On a beaucoup travaillé là-dessus et au cours de nos répétitions, j’ai senti qu’il est progressivement devenu Karim. Il a modifié sa façon de parler, son débit, et su adapter son jeu en fonction des milieux où il évolue. Il ne parle pas de la même manière à son éditrice, à ses copains, à sa mère ou à son frère."
Surtout pas un martyr
Laurent Cantet n’a pas fait de Karim un martyr. Même si le film regarde le personnage avec une attention parfois bienveillante, le réalisateur ne voulait surtout pas chercher à le protéger en gommant tout ce qu’il y a d’irrecevable chez lui. Il confie : "Il fallait qu’on oscille continuellement entre le rejet et l’empathie. Un salaud qui écrit des saloperies ne m’aurait pas intéressé. Par contre, qu’un jeune homme avec qui on pourrait sympathiser soit capable d’écrire de tels messages, ça questionne."