sans pitié

Sung-hyun Byun
mercredi 16 | jeudi 17 | vendredi 18 | samedi 19 | dimanche 20 | lundi 21 | mardi 22 |
---|---|---|---|---|---|---|
16:15 18:30 |
18:45 |
16:15 18:45 |
mercredi 30 | jeudi 31 | vendredi 1er | samedi 2 | dimanche 3 | lundi 4 | mardi 5 |
---|---|---|---|---|---|---|
16:15 20:30 |
20:30 |
21:00 |
16:15 21:00 |
11:00* 18:45 |
20:30 |
18:30* |
séance spéciale : * dimanche 11h00 matinale 3,50 € * ciné mardi : "Corée à cris" - soirée présentée avec Hidden circle - tarif préférentiel : 2 films = 7 € (séance couplée avec "The Strangers") |
synopsis
notes de production
Ne pas confondre avec Sans pitié (1) de Richard Pearce.
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sans_piti%C3%A9_(film,_1986)
Après le succès de Dernier train pour Busan (2), également projeté en séance de minuit à Cannes, le distributeur français Arp a décidé de sortir Sans pitié en salles en France, tout comme il avait sorti le film de zombies qui a dynamité la Croisette l’an dernier.
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Dernier_Train_pour_Busan
Sans pitié est le 3ème long-métrage du cinéaste sud-coréen Sung-hyun Byun après le film musical The Beat goes on (3) et la comédie romantique Watcha wearin’ (4). À noter également qu’un des personnages principaux, Jo Hyun-su, est interprété par Si-wan Yim, une star de la pop coréenne via son groupe ZE : A (5).
(3) http://www.imdb.com/title/tt2612044/
(4) http://www.imdb.com/title/tt2592336/
(5) https://www.fanfic-fr.net/fanfics/Musique/Z/ZE-A.html
La séquence d’introduction annonce la couleur : Byun Sung-hyun ne se prive pas de reprendre quelques idées à des cinéastes qu’il admire sûrement. On y voit deux gangsters discuter autour d’un repas en plein milieu d’un port. Ce dialogue métaphorique, et surtout sa conclusion, rappellent la première scène du mésestimé Sept psychopathes (6) réalisé par Martin McDonagh, qui s’inspire déjà beaucoup d’un certain Quentin Tarantino (7). Ce dernier est clairement une référence affichée et assumée de Byun Sung-hyun, tant la structure narrative, les citations, le décalage humoristique font penser aux premiers films du cinéaste américain. Il n’y a qu’à voir la manière dont les personnages sont introduits, et surtout comment ils sont incorporés dans une intrigue à tiroirs où s’enchaînent rebondissements plus ou moins prévisibles, manipulations insidieuses et faux-semblants...
http://eastasia.fr/2017/06/03/cannes-2017-jour-8-lelegance-coreenne-sans-pitie-de-byun-sung-hyun/
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_psychopathes
(7) http://www.citebd.org/spip.php?film1070
Sans pitié est le troisième long métrage de Sung-hyun Byun, un changement radical pour le cinéaste dont le dernier fait d’armes était d’avoir réalisé Watcha wearin’ (4), une comédie romantique torride introuvable en France. Pourtant, le cinéaste bénéficie d’une cote d’appréciation assez remarquable dans son pays et son film fut présenté sur la Croisette avec une excitation palpable. Depuis quelques années, c’est une tradition pour le festival de Cannes de mettre à l’honneur la Corée du Sud dans ses séances de minuit. En 2014, les spectateurs avaient pu découvrir The Target (8), Office (9) avait été diffusé en 2015 et les festivaliers avaient pu voyager à bord du Dernier train pour Busan (2) en 2016. Thierry Frémaux et son équipe ne pouvaient décemment pas omettre ce petit bijou de nervosité et de virtuosité tout droit venu du Pays du matin calme (10) qui, chaque année, nous balance une droite en pleine figure (souvenez-vous de The Strangers) (11). Et si en plus, dès les premières images, Sans pitié a des allures de Reservoir dogs (12) et Les Infiltrés (13), on est en droit de s’attendre à quelque chose de radical. Le réalisateur sud-coréen ne cache d’ailleurs pas son amour pour le cinéma de Quentin Tarantino et Martin Scorsese (14). Il faut dire que Sans pitié reprend en partie la trame du film de Scorsese - lui-même remake du film hongkongais Infernal affairs (15) - mais en change considérablement les ressorts dramatiques. Il en conserve l’élément déclencheur du film, à savoir l’infiltration d’un policier dans un gang sud-coréen spécialiste du trafic de drogues et les multiples rebondissements qui vont en découler. De Reservoir dogs (12), il garde le climat de suspicion et la relation paternaliste mister White/mister Orange avec ses personnages. Mais en se revendiquant clairement comme film d’action, Sans pitié lorgne davantage du côté du cinéma hongkongais et de ses fusillades explosives. Toutes ces références ne pouvaient donc qu’annoncer un beau programme...
https://www.cineseries-mag.fr/sans-pitie-un-film-de-sung-hyun-byun-critique-102012/
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Target
(9) http://www.abusdecine.com/critique/office
(10) https://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_du_Matin_calme
(11) https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Strangers_(film,_2016)
(12) https://fr.wikipedia.org/wiki/Reservoir_Dogs
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Infiltr%C3%A9s
(14) http://www.citebd.org/spip.php?film578
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Infernal_Affairs
Le réalisateur sud-coréen Sung-hyun Byun explique ses intentions pour Sans pitié : j’ai essayé de faire en sorte que le film se démarque des autres œuvres par son style. Mais ceci n’est que l’assaisonnement du film. J’ai mis l’accent sur les émotions des deux hommes. J’ai voulu capturer la tension délicate entre eux ainsi que leurs émotions.
Entretien avec Byun Sung-hyun
Les scènes d’action sont violentes, mais toujours élégantes...
J’ai mis beaucoup d’énergie pour travailler le style du film. Le film se déroule sur différentes chronologies, et évolue au fil de la confiance non réciproque que se font les deux personnages principaux. Depuis mon premier film, j’ai toujours raconté une histoire de façon non-linéaire...
http://www.bossa-nova.info/actualite/2017/the%20merciless/ecrans_the_merciless/DP-sans%20piti%C3%A9.pdf
Sung-hyun Byun
http://www.imdb.com/name/nm2604863/
Kim Hong-jip
http://www.imdb.com/name/nm0453469/
Kyung-Gu Sol
https://fr.wikipedia.org/wiki/Seol_Kyeong-gu
Si-wan Yim
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yim_Si-wan
Kim Hie-won
http://www.imdb.com/name/nm3641180/