La Vie d’Adèle, chapitres 1 & 2

Abdellatif Kechiche
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mercredi 30 | jeudi 31 | vendredi 1er | samedi 2 | dimanche 3 | lundi 4 | mardi 5 |
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synopsis
notes de production
(publié le 29 juillet 2013)
Puisque dans certains articles sur la toile il est déclaré que Julie Maroh a répondu à leurs questions en citant des extraits du communiqué ci-dessous souvent sans en donner la source, je précise que non, depuis l’attribution de la Palme je n’ai répondu à aucune interview concernant le film...
Julie Maroh
(publié le 12 octobre 2013)
Le seul cinéma d’art et d’essai de l’Idaho ne pourra pas montrer le film d’Abdellatif Kechiche La Vie d’Adèle, en raison de ses scènes de sexe explicites. Le cinéma The Flicks sert de l’alcool à ses clients et doit à ce titre se soumettre à une loi très stricte sur les films qu’il peut ou non projeter dans ses salles...
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/10/12/etats-unis-la-vie-d-adele-interdit-dans-l-idaho_3494620_3246.html
Tiré du roman graphique Le bleu est une couleur chaude (1) de Julie Maroh dont il partageait initialement le titre, le film a été présenté lors du Festival de Cannes 2013 en sélection officielle, où il a reçu un accueil quasi unanime de la presse, se plaçant très vite comme le grand favori pour la Palme d’or, qu’il obtient finalement. Comme en 2012 où cette récompense fut décernée tant au réalisateur Michael Haneke qu’aux comédiens Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva pour le film Amour (2), elle est de nouveau attribuée de façon exceptionnelle à trois personnes, à savoir le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos.
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_bleu_est_une_couleur_chaude
(2) http://www.citebd.org/spip.php?film933
La Vie d’Adèle a permis au réalisateur de conjuguer plusieurs désirs ; l’envie de montrer le parcours d’une jeune institutrice, qu’il nourrit depuis L’Esquive (2003) et n’a jamais pu faire aboutir, et l’histoire d’amour passionnée racontée dans la bande dessinée de Julie Maroh, Le Bleu est une couleur chaude, qui a inspiré le film : ce qui m’intéressait c’était de développer un personnage de femme qui voulait transmettre, et qui accomplissait son travail avec passion, raconte Abdellatif Kechiche.
Si le personnage d’Adèle s’appelle Clémentine dans la bande dessinée, Abdellatif Kechiche a choisi de conserver le prénom de son actrice Adèle Exarchopoulos pour faciliter la fusion entre réel et fiction : Clémentine est devenue Adèle, parce que j’ai eu envie de garder le prénom de mon actrice, explique le cinéaste, en poursuivant : cela ne la dérangeait pas. Je crois même que cela l’a aidée à fusionner avec son personnage et moi aussi avec elle. C’est une question de résonance enfin : Adèle, Emma, Léa... ce sont des prénoms légers, aériens. C’est évidemment subjectif. Et puis il y avait son sens en arabe. Adèle, ça veut dire justice en arabe, ça me plaisait bien.
Alors que La Vie d’Adèle est sous-titré chapitre 1 et 2, Abdellatif Kechiche ne semble pas fermé à une suite des aventures de l’héroïne : chapitre 1 et 2 parce que je ne connais pas encore les autres chapitres. J’aimerais bien qu’Adèle me raconte la suite . Les images tournées et non montées sont nombreuses et pourraient donc permettre la sortie d’une suite qui ne serait pas distribuée en salles mais probablement en Dvd.
Au vu de sa longueur initiale, La Vie d’Adèle a un temps été envisagé pour une distribution en deux films avant que cette idée ne soit finalement abandonnée - ce qui explique le sous-titre chapitre 1 et 2.
Le film devrait connaître encore quelques modifications entre sa diffusion au Festival de Cannes au mois de mai et sa sortie, prévue le 9 octobre 2013 ; sa durée devrait ainsi être rallongée de quelques minutes. De même, Abdellatif Kechiche sera peut être contraint de couper quelques images afin d’échapper à une interdiction possible du film aux moins de 16 ans dans les salles obscures.
Abdellatif Kechiche a été doublement césarisé pour L’Esquive (2001) et La Graine et le mulet (2004). Les deux films ont également reçu le prix du meilleur scénario co-écrit par Abdellatif Kechiche et Ghalia Lacroix.
Initialement prévu pour une durée de deux mois et demi, le tournage du film a duré cinq mois, de mars à août 2012, pour un budget de 4 000 000 d’euros. Le tournage a eu lieu à Lille ainsi qu’à Roubaix et Liévin. À la suite de sa présentation au Festival de Cannes 2013, le Syndicat des professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma (Spiac-CGT) a publié un communiqué relatant les conditions de tournage : si ce long-métrage devait devenir une référence artistique, nous espérons qu’il ne devienne jamais un exemple en termes de production.
Quelque 750 heures de rushes ayant été tournées, il se peut, selon Hugues Dayez (RTBF), que l’œuvre soit un work in progress (3).
(3) work in progress (ou work in process, acronyme wip) est une locution anglaise fréquemment utilisée en français ainsi que dans d’autres langues et qui désigne un travail en cours, non terminé . Le terme chantier en cours peut être utilisé comme locution française.
Un exemple de film projeté comme work in progress est Apocalypse now de Francis Ford Coppola, palme d’or Cannes 1979.
Au soir du 26 mai 2013, suite à la remise de la Palme d’or au film et à la manifestation parisienne d’opposition au mariage pour tous qui a eu lieu le même jour, Christine Boutin a déclaré au micro de Rmc que l’homosexualité est clairement une mode, qu’on est envahi de gays dans la société et qu’il s’agit d’une forme de pensée unique.
(publié le 8 septembre 2013)
La Vie d’Adèle, présenté en compétition au Festival de Cannes 2013, a été auréolé de la Palme d’Or à l’unanimité du jury, présidé par le réalisateur Steven Spielberg. Pour la première fois dans toute l’histoire du Festival de Cannes, la Palme a été également été décernée aux actrices principales du film, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux.
La Vie d’Adèle, chapitres 1 & 2 est librement adapté de la bande dessinée, plus exactement du roman graphique, Le Bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh. L’album, qui a été publié en 2010, a remporté le Prix du public lors du 38ème Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, en 2011. Abdellatif Kechiche a finalement changé le titre de son film, ayant décidé de donner le prénom de son actrice principale à son héroïne.
La Vie d’Adèle a permis au réalisateur de conjuguer plusieurs désirs ; l’envie de montrer le parcours d’une jeune institutrice, qu’il nourrit depuis L’Esquive (2003) et n’a jamais pu faire aboutir, et l’histoire d’amour passionnée racontée dans la bande dessinée de Julie Maroh : ce qui m’intéressait c’était de développer un personnage de femme qui voulait transmettre, et qui accomplissait son travail avec passion, raconte Abdellatif Kechiche.
A propos du choix de ses actrices, le cinéaste indique avoir d’abord rencontré Léa Seydoux : je trouvais qu’il y avait en Léa quelque chose qui est de l’ordre de ce qu’on pourrait appeler "l’arabité", quelque chose de l’âme arabe. Elle m’a appris plus tard qu’elle avait des demi-frères arabes (...). Léa a une façon de traverser la vie, pleinement consciente que tout passe. C’est une façon aussi d’accepter les vicissitudes de la vie. Cela a à voir alors avec le nomadisme, l’errance, quelque chose qui est de l’ordre de la mélancolie, ce qu’on appelle le mektoub", oberve Kechiche. Adèle Exarchopoulos a quant à elle été choisie lors du casting, puis le réalisateur l’a invitée dans une brasserie : elle a commandé une tarte au citron, et à sa façon de la manger, je me suis dit : c’est elle. Elle est "dans les sens", sa façon de bouger sa bouche, de mâcher... La bouche a été un élément très important pour ce film (...), précise-t-il.
Si le personnage d’Adèle s’appelle Clémentine dans la bande dessinée, Abdellatif Kechiche a choisi de conserver le prénom de son actrice Adèle Exarchopoulos pour faciliter la fusion entre réel et fiction : Clémentine est devenue Adèle, parce que j’ai eu envie de garder le prénom de mon actrice, explique le cinéaste, en poursuivant : cela ne la dérangeait pas. Je crois même que cela l’a aidée à fusionner avec son personnage et moi aussi avec elle. C’est une question de résonance enfin : Adèle, Emma, Léa... ce sont des prénoms légers, aériens. C’est évidemment subjectif. Et puis il y avait son sens en arabe. Adèle, ça veut dire justice en arabe, ça me plaisait bien.
La Vie d’Adèle comporte d’importantes scènes de sexe, souvent assez crues, mais très esthétisées. Le metteur en scène explique comment il a tenu à aborder ces séquences : nous avons donc tourné ces scènes comme des tableaux, des sculptures. On a passé beaucoup de temps à les éclairer pour qu’elles soient vraiment belles, après, la chorégraphie de la gestuelle amoureuse se fait toute seule, avec le naturel de la vie. Il fallait les rendre belles visuellement donc, mais tout en gardant la dimension charnelle. (...) On a beaucoup discuté, mais les discussions finalement ne servaient à rien (...) parce que tout ce qu’on dit est très intellectualisé, mais la réalité est plus intuitive.
Ça parle d’une histoire d’amour, ce n’est pas important que ce soit deux femmes, et on l’oublie, déclare Adèle Exarchopoulos en conférence de presse à Cannes. Même s’il traite d’une histoire d’amour homosexuelle, le film n’adopte pas un ton militant. J’avais plus le sentiment de traiter, de raconter l’histoire d’un couple, du couple. La problématique de l’homosexualité, je ne voyais pas pour quelles raisons je l’aborderais spécialement, car la meilleure façon, si je devais avoir un discours sur ce sujet, ce serait de ne pas en avoir, de filmer cela comme n’importe quelle histoire d’amour, avec toute la beauté que cela comprend, révèle Abdellatif Kéchiche, qui, porteur de la double nationalité franco-tunisienne, souligne toutefois qu’il espère que son film fera du bien à la jeunesse tunisienne, évoquant la nécessité d’une Révolution sexuelle en Tunisie.
Dans le cinéma de Kéchiche, et dans La Vie d’Adèle plus que jamais, le naturel prend presque totalement le pas sur le jeu, l’improvisation tient une part très importante, ce qui nécessite de tourner longtemps, et implique souvent de nombreuses heures de rushes, le réalisateur tendant à atteindre une vérité cinématographique. Prenant l’exemple des scènes de groupe, il développe : j’ai du mal avec le rythme scénaristique (...). J’ai besoin, quand je suis sur le plateau, de sortir (...) [du] principe du scénario qu’il faudrait à tout prix respecter. Je préfère aller vers les autres avec mes dialogues et m’ouvrir à autre chose (...). Des répliques s’effacent et l’écriture continue pendant le tournage. [Ces] scènes (...) sont toujours en train de se recréer, de faire réagir ensemble des acteurs.
La Vie d’Adèle a suscité la polémique lorsque des techniciens se sont plaints des conditions de travail sur le tournage du film, ne respectant pas le Code du Travail. Quelques mois après la consécration à Cannes, et quelques semaines avant la sortie du film en salles, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos ont également évoqué un tournage atroce et déclaré qu’elles n’avaient pas vraiment envie de réitérer l’expérience avec le cinéaste.
Dans le film, Adèle, en cours de français, est confrontée avec ses camarades au texte de Marivaux, La Vie de Marianne. Un choix qui n’est pas anodin puisque, pour le cinéaste, l’héroïne déterminée et pleine de courage face aux épreuves de Marivaux a beaucoup en commun avec la sienne : il y a un cousinage avec la façon dont je voyais Adèle, confie-t-il.
Abdellatif Kechiche admet avoir pensé, lorsqu’il a écrit et réalisé La Vie d’Adèle, au héros fictif Antoine Doinel (3), interprété par Jean-Pierre Léaud, que l’on retrouve dans cinq films de François Truffaut, à différentes étapes de sa vie.
(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Doinel
Au vu de sa longueur initiale, La Vie d’Adèle a un temps été envisagé pour une distribution en deux films avant que cette idée ne soit finalement abandonnée - ce qui explique le sous-titre chapitre 1 & 2.
Alors que La Vie d’Adèle est sous-titré chapitre 1 & 2, Abdellatif Kechiche ne semble pas fermé à une suite des aventures de l’héroïne : chapitre 1 & 2 parce que je ne connais pas encore les autres chapitres. J’aimerais bien qu’Adèle me raconte la suite . Les images tournées et non montées sont nombreuses et pourraient donc permettre la sortie d’une suite qui ne serait pas distribuée en salles mais probablement en dvd.
La commission de classification des films du Cnc (Centre national du cinéma et de l’image animée) vient de rendre son verdict sur La Vie d’Adèle : la Palme d’Or d’Abdellatif Kéchiche sera interdite aux moins de 12 ans avec avertissement. Alors que la rumeur prédisait une interdiction aux moins de 16 ans, cette décision marquerait-elle le début d’un apaisement des tensions à quelques semaines de la sortie du film ?
Les deux actrices de La Vie d’Adèle, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, décrivent dans un entretien publié aux Etats-unis, le tournage horrible du film, Palme d’or à Cannes, assurant qu’elles ne travailleraient plus jamais avec le réalisateur Abdellatif Kéchiche, qui répond vertement, plus particulièrement à Léa Seydoux. (Afp)
http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/la-vie-d-adele-kechiche-tacle-lea-seydoux-05-09-2013-3110423.php
Ce rôle, je le voulais. Grave ! J’ai tout donné. Tout, c’est-à-dire cinq mois de tournage "intense" : "Je ne trouve pas d’autre mot. J’étais sur le plateau, tous les jours, je n’ai jamais joué autant de prises, j’ai transpiré, je me suis mise à nu, j’ai montré tout ce que j’avais à prouver. Abdel pousse dans des états de soi que l’on ne soupçonnait pas. C’est pour cela que je suis actrice, pour me surprendre...
Adèle Exarchopoulos
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/la-vie-revee-d-adele-exarchopoulos_1248296.html
Consternante cérémonie des César (4) ; triste cabale contre un grand réalisateur. Malgré un vernis d’appel à la tolérance et à l’ouverture, on se rappellera cette soirée comme une illustration de l’ostracisme (5) (ce sketch odieux !), voire de la xénophobie (6), dont notre pays fait si souvent la preuve. Les professionnels de la profession (7) (pardon la grande famille du cinéma français) n’ont visiblement pas digéré qu’un enfant de Tunisie ressente, exprime et exalte, tout en pointant avec vigueur les travers de la société française, ce que celle-ci conserve d’énergie et de noblesse. Mais consolons-nous : l’Histoire, elle, se souviendra que La Vie d’Adèle est un chef-d’œuvre du cinéma français.
Jean-Christophe Ferrari in Positif n° 638 (avril 2014)
(4) présidée par François Cluzet et présentée par Cécile de France, la cérémonie s’est déroulée le 28 février 2014 au théâtre du Châtelet à Paris.
http://www.lesinrocks.com/2014/03/01/cinema/cesar-2014-palmares-11483994/
(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ostracisme
(6) http://fr.wikipedia.org/wiki/X%C3%A9nophobie
(7) formule employée par Jean-Luc Godard en recevant un Cesar d’honneur en 1987 http://fr.wikipedia.org/wiki/12e_c%C3%A9r%C3%A9monie_des_C%C3%A9sar
Entretien avec Abdellatif Kéchiche
Pourquoi avez-vous choisi d’adapter la bande dessinée "Le Bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh, pour réaliser votre cinquième film "La Vie d’Adèle, chapitre 1 et 2" ?
Il s’agit d’une très libre adaptation de cette bande dessinée. Mais ce qui a déclenché mon envie, mon désir de réaliser La Vie d’Adèle, chapitre 1 et 2, est la conjonction de deux éléments : la lecture de la bande dessinée et un projet de film que j’avais depuis longtemps. J’avais en effet, depuis mon film L’Esquive [2003], un projet de scénario sur le parcours d’une professeure de français passionnée de théâtre. Ce qui m’intéressait c’était de développer un personnage de femme qui voulait transmettre, et qui accomplissait son travail avec passion. En même temps, cette enseignante assumait les répercutions sur son métier de ce qu’elle vivait dans sa vie privée, c’est-à-dire ses amours, ses deuils, ses ruptures. J’avais côtoyé plusieurs de ces professeurs hommes ou femmes durant la période de L’Esquive. J’étais touché par la façon dont ils vivaient leur vocation. C’étaient de vrais artistes, ils avaient le désir de la lecture, de la peinture, de l’écriture... On se souvient tous de ce moment charnière de notre vie scolaire où un prof passionné nous emmenait voir tel film, ou nous poussait à lire tel livre, et peut-être, faisait naître des vocations en chacun d’entre nous. Mais mon scénario finalement n’a jamais vraiment abouti. Et lorsque je suis tombé sur cette bande dessinée, Le Bleu est une couleur chaude, racontant cette histoire d’amour absolue entre deux femmes, et, en même temps, le récit d’une jeune fille qui devient institutrice, j’ai vu comment je pouvais faire se rencontrer ces deux projets...
http://www.commeaucinema.com/interviews/la-vie-d-adele-chapitre-1-et-2,282664-note-108388
Abdellatif Kechiche
voir fiche du film La Faute à Voltaire
http://www.citebd.org/spip.php?film510
Ghalya Lacroix
http://www.cinemotions.com/Ghalia-Lacroix-nm112806
Julie Maroh
Née en 1985 à Lens.
Ex-résidente à la Maison des auteurs au sein de la Cité de la bédé à Angoulême...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Julie_Maroh
http://www.liberation.fr/culture/2013/06/07/julie-maroh-bleu-et-bosses_909167
Sofian El Fani
http://www.unifrance.org/annuaires/personne/336196/sofian-el-fani
Léa Seydoux
voir fiche du film L’Enfant d’en haut
http://www.citebd.org/spip.php?film844
Adèle Exarchopoulos
voir fiche du film Des morceaux de moi
http://www.citebd.org/spip.php?film982
Salim Kechiouche
Né le 2 avril 1979 à Lyon.
Parallèlement au cinéma et au théâtre, il devient champion de France de kick boxing en 1998...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salim_Kechiouche
Aurélien Recoing
voir fiche du film Poursuite
http://www.citebd.org/spip.php?film595
Catherine Salée
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Sal%C3%A9e
http://www.unifrance.org/annuaires/personne/346528/catherine-salee
Mona Walravens
Née le 1er mai 1986.
Actrice belge de théâtre et de cinéma, également metteur en scène et fille de Picha...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mona_Walravens
http://www.artmedia.fr/fiche.cfm/369123-mona_walravens.html
Jérémie Laheurte
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=625868.html
Alma Jodorowski
http://www.unifrance.org/annuaires/personne/369840/alma-jodorowsky
Fanny Maurin
http://www.unifrance.org/annuaires/personne/387846/fanny-maurin
Benjamin Siksou
Né le 8 février 1987 à Ivry-sur-Seine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Siksou
Sandor Funtek
http://www.unifrance.org/annuaires/personne/352788/sandor-funtek
Baya Rehaz
http://www.okabol.com/content/view/2527/1/
http://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/437346-baya-rehaz.html
Karim Saidi
Né le 17 juillet 1973 en Provence.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Karim_Saidi_%28acteur%29