
le voleur d’estampes
de Camille Moulin-Dupré (Glénat)
Japon, fin du XIXe siècle. Dans une société en crise, le Voleur mène une double vie. Le jour, il travaille dans le restaurant portuaire de son père et la nuit, il saute de toit en toit pour dévaliser les puissants. De ce qu’il vole, il ne fait rien mais seule cette activité lui donne le sentiment d’exister… Jusqu’au jour où il est découvert par la fille du Gouverneur, une jeune femme tout aussi désœuvrée que lui et promise à un destin qu’elle refuse. Inspirée des estampes japonaises, cette bande dessinée noir et blanc témoigne également de l’intérêt de Camille Moulin-Dupré pour la ligne claire et pour un certain cinéma français. Il n’est en effet pas interdit de voir ici un hommage au Jean-Paul Belmondo du Voleur de Louis Malle. C’est précisément ce mélange d’influences assumé qui séduit dans ce récit tout à la fois élégant, poétique et populaire, dans le meilleur sens du terme.
Festival international de la bande dessinée d’Angoulême : retrouvez Camille Moulin-Dupré en dédicaces sur le stand Glénat, le jeudi 28 janvier de 13h à 15h et le vendredi 29 janvier de 11h à 13h.
le livre de Camille Moulin Dupré : Le Voleur d’Estampes. Editions Glénat / 13,25€.