la maison circulaire

Avec La Maison circulaire, Rachel Deville poursuit l’autobiographie onirique commencée avec L’Heure du loup, éditée en 2013 aux éditions de l’Apocalypse. Dans cette suite de rêves, dessinés à partir de notes prises au réveil, on retrouve avec plaisir des éléments présents dans l’opus précédent : la végétation, la ville, l’eau et quelques-unes des obsessions chères à l’auteure : la gémellité, la maternité, les relations avec l’autre sexe…

Tout se trouve pourtant ici magnifié par le choix d’un traitement à la hachure qui situe Rachel Deville dans la lignée d’un Topor ou d’un Edward Gorey. On suit le personnage avec émerveillement ou terreur dans de longs corridors, labyrinthes et autres architectures urbaines et on se délecte de motifs récurrents – sols en carrelages, échelles… - qui constituent une véritable signature graphique.
Un puzzle autobiographique convainquant.

sur Rachel Deville
le livre de Rachel Deville : La Maison circulaire. Éditions Actes Sud BD / 27€.