
les intrus
d’Adrian Tomine (Cornélius)
Les histoires de cet auteur américain d’origine japonaise rassemblées dans ce recueil ont un ton très singulier et déclinent différents graphismes et mises en page. Très bel ouvrage.
Dans la première histoire, Harold, se lance dans un projet d’hortisculpture, c’est-à-dire de sculpture végétale vivante. Il rencontre peu d’enthousiasme, en dehors de celui de sa femme, voire de l’hostilité quand il expose ses créations en devenir. Harold oscille entre l’euphorie et le doute, tour à tour persuadé d’être un génie ou un naze.
Dans Amber Sweet, une étudiante sosie d’une actrice porno, vit des relations compliquées avec son entourage...
Les personnages du quotidien américain qu’Adrian Tomine met en scène dans ses histoires surnagent dans des situations inconfortables, louvoyant à la diable dans les relations humaines. Un ton aigre-doux maintenu sur le fil.