
f e s t i v a l
ffa : les courts métrages d’animation en compétition et le valois rené laloux
du 23 au 27 août 2013, cinéma de la Cité
La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image est partenaire du Film francophone d’Angoulême depuis la première édition en 2008. La Cité, au cœur du pôle image d’Angoulême, tenait à manifester concrètement son attachement à l’expression graphique dans le cinéma, sans doute la forme la plus ancienne du septième art.
C’est pourquoi elle a tenu à s’associer étroitement à la sélection des courts métrages francophones d’animation qui sont présentés avant chaque long métrage de la compétition officielle. Cette sélection de dix films courts est, depuis 2010, compétitive, récompensée par le Valois René Laloux.
Accès avec le Pass Cité.
les courts métrages d’animation en compétition
rené laloux
René Laloux a fait ses débuts à la clinique de Cour-Cheverny, aux temps héroïques de l’antipsychiatrie, en animant des ateliers de réalisation de petits dessins animés avec les malades de Jean Oury et Félix Guattary. Après avoir poursuivi dans cette voie en réalisant deux courts métrages animés avec Roland Topor, René Laloux fut surtout, par la suite, l’un des pionniers du long métrage d’animation en France. La Planète sauvage remporte en 1973 le Prix spécial du Jury à Cannes. Suivront Les Maîtres du temps et Gandahar, dessinés respectivement par Moebius et Caza, deux immenses auteurs de la bande dessinée fantastique et de science fiction. Ensuite, René Laloux endossa un autre rôle d’éclaireur, en prenant la direction (entre 1996 et 1999) du laboratoire d’imagerie numérique créé à Angoulême, au CNBDI de l’époque, et qui ouvrit la voie aux prestigieuses écoles de l’image qui forment aujourd’hui dans la cité des Valois les grands professionnels de l’image animée. Il avait en quelque sorte bouclé la boucle, en consacrant ses dernières années d’activité à la transmission… Il a pris sa retraite à Angoulême, se consacrant à l’écriture et la peinture, et nous a quittés en 2004.
La Cité a donné son nom à l’une de ses salles de cinéma, qui accueille les films en compétition au FFA. Donner son nom au Valois décerné au meilleur film d’animation était donc une évidence. La Cité remercie Dominique Besnehard, Marie-France Brière et Patrick Mardikian, les organisateurs du Film francophone d’Angoulême, de l’avoir fait.
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