ffa : les noces du septième et du neuvième art - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
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f e s t i v a l

ffa : les noces du septième et du neuvième art

Angoulême, capitale des images

Le festival du Film francophone d’Angoulême, cette année, tisse des liens particuliers entre septième et neuvième arts.

La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche, adapté de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh (qui, après avoir remporté le Prix du public au Festival d’Angoulême vient d’achever une résidence de deux ans à la maison des auteurs de la Cité), a remporté la Palme d’or à Cannes en mai dernier et sera présenté en avant-première spéciale au cinéma de la Cité.

Sera présenté en compétition Attila Marcel, le premier long métrage en prises de vues réelles de Sylvain Chomet, ancien élève de l’ÉESI (École supérieure de l’image d’Angoulême) et auteur, avec Nicolas de Crécy (autre ancien de l’ÉESI et ancien résident de la maison des auteurs), de bandes dessinées remarquées (Léon la Came a reçu le Prix du meilleur album à Angoulême en 1998).

Sylvain Chomet est également à l’honneur dans la programmation des « Bijoux » de Diaphana, avec son désormais classique dessin animé Les Triplettes de Belleville, en partie réalisé… dans les studios du Pôle Image d’Angoulême !

Dans la compétition des courts métrages d’animation francophones, signalons Après moi, le film réalisé dans le cadre du Laboratoire d’Images par les étudiants de 4ème année de Supinfocom Arles, d’après les bandes dessinées de Killoffer (et qui le met en scène, comme dans les 676 apparitions de Killoffer , dont une planche est toujours présentée au musée de la bande dessinée).

En compétition officielle, le film québécois Vic + Flo ont vu un ours de Denis Côté a fait l’objet d’une variation en bande dessinée par Jimmy Beaulieu, ancien résident de la maison des auteurs : en amalgamant des scènes non tournées du scénario original à d’autres de son cru, il a échafaudé une histoire étrange, mais pourtant bien enracinée dans le réel. Le Potager de Vic + Flo sortira à l’automne aux éditions La Mauvaise Tête.

Quant au film de clôture du FFA, Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier, il est tiré d’une bande dessinée de Christophe Blain elle aussi distinguée à Angoulême (Quai d’Orsay a été Fauve d’or en 2013).

Enfin, cette année encore les trophées (les Valois) remis aux lauréats de la compétition officielle ont été dessinés par Algesiras, dessinatrice et auteur de bande dessinée, ancienne résidente de la maison des auteurs. Sa création, qui a la silhouette de Marguerite de Valois, a été transformée en statuetttes par le joaillier angoumoisin Michel Dolet.

Ces noces du cinéma et de la bande dessinée, célébrées cette année par le FFA dans les ramifications de sa riche et passionnante programmation, démontrent un peu plus – si c’était nécessaire – que la Cité des Valois est bien LA capitale des images.

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